Man City : Mancini tacle sévèrement l'idée même du fair play financier

Par Alexis Pereira
2 min.
Manchester City FC Roberto Mancini @Maxppp

Interrogé au sujet du fair play financier que toute la planète football loue, le manager de Manchester City Roberto Mancini a remis en question l'instauration de cette règle voulue par l'UEFA.

Le fair play financier, qui n'était encore qu'un spectre il y a quelques mois, devient chaque jour un peu plus une réalité. Et si de nombreuses voix s'élèvent pour indiquer qu'il s'agit d'une belle réforme, le manager de Manchester City Roberto Mancini, lui, a un avis bien différent, comme il l'a expliqué au cours d'une conférence de presse relayée par The Independent. «Si la règle est celle-là, alors nous travaillerons de cette façon. Mais je ne suis pas spécialement d'accord», a-t-il lancé avant de s'expliquer.

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«Si je suis un homme riche, je veux dépenser tout mon argent pour mon équipe. C'est mon travail. Je ne suis pas d'accord. C'est la vie. Je ne suis pas d'accord avec cette règle mais ce n'est que mon point de vue», a-t-il indiqué avant d'insister. «En théorie, tout a l'air très bien, mais dans les faits, c'est toujours différent. Si des gens ont de l'argent à dépenser, ils ont le droit de le faire où ils le veulent, n'importe où dans le monde. Je suis impatient de savoir comment ils vont mettre cela en place. Ce serait trop beau si c'était réellement applicable, mais j'ai mes doutes», a-t-il avoué.

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Directement concerné par le fair play financier puisqu'il dirige les Citizens de l'Abu Dahbi Group, l'Italien émet donc de sérieuses réserves. Il a ensuite expliqué pourquoi les Skyblues dépensaient autant sur le marché. «En football, si tu travailles bien, tu peux trouver de bons joueurs sans trop dépenser. Si un club normal qui n'a pas énormément d'argent veut un joueur, il dépensera 10 M€. Si Manchester City veut ce même joueur, on lui en demandera 30 ou 35 M€», a-t-il conclu, résigné. Le Transalpin remet donc davantage en cause le système et doute que le fair play financier change la donne. On verra si l'avenir lui donne raison...

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