Manchester City est persuadé que son modèle économique peut lui permettre d'être dans les clous du fair-play financier tout en conservant une équipe compétitive.
Comme le Paris SG, Manchester City a été sanctionné par l'UEFA en fin de saison dernière, pour non-respect des règles du fair-play financier. Comme le PSG, les Citizens ont dû s'acquitter d'une amende de plus de 20 M€ et ont vu leurs dépenses en matière de transferts contrôlées. Aujourd'hui, les Mancuniens pensent que le temps des sanctions est révolu. Selon leurs comptes annuels, les pensionnaires de l'Etihad Stadium ont enregistré un chiffre d'affaires record de 442,7 M€, contre 346 M€ en 2013.
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Parallèlement à cette augmentation, l'Abu Dhabi United Group Investment & Development a annoncé des pertes en très nette diminution (28 M€ contre plus de 60 M€ en 2013). Des chiffres plus qu'encourageants qui valident la politique du club. «Aujourd'hui, nous connaissons une grande croissance commerciale qui sera à la base de nos opérations futures. Le club est là où nous l'espérions lorsque nous avons entrepris la transformation il y a six ans», s'est ainsi félicité le président Khaldoon Al Mubarak.
«Nous avons réalisé des investissements massifs pendant un temps, ce qui était nécessaire pour refaire de Manchester City un club compétitif», a-t-il déclaré, laissant entendre que les champions d'Angleterre étaient entrés dans une nouvelle phase de leur développement. Le manager Ferran Soriano considère lui que le club a atteint «un nouveau niveau de viabilité financière», mettant Manchester City à l'abri de futures sanctions de l'UEFA. Un exemple à suivre pour le Paris SG.
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