Si la Premier League ne connaissait pas par coeur Zlatan Ibrahimovic et ses sorties médiatiques pleines de morgue, voilà un nouvel exemple de la panoplie du Suédois, qui s'est livré à Thierry Henry pour Skysports.
« Je n’ai pas d’objectifs individuels parce que je les ai déjà atteints après trois mois en Angleterre. J’ai conquis l’Angleterre et ça m’a pris trois mois ». C’est dans son plus pur style, tout en arrogance, que Zlatan Ibrahimovic a lâché cette phrase hier, sur le site officiel de Manchester United. Avec 13 buts en 19 matches de Premier League, il réussit, soyons honnête, des débuts remarquables avec Manchester United dans un championnat qu’il ne connaissait pas.
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Alors forcément, pour valider cette première partie de saison, l’ancienne star du PSG n’y va pas de main morte. Interrogé par Thierry Henry pour Sky Sports, le Suédois s’est livré à un nouvel acte d’autosatisfaction.« Les gens parlent de moi et disent « tu es mort, tu es ci, ça… », les anciens joueurs parlent, alors que je ne me souviens même pas d’eux lorsqu’ils jouaient. Mais ce qui est sûr, c’est qu’ils se souviendront de moi jusqu’à la fin de leurs jours. Après avoir entendu toutes ces années « il ne pourra jamais y arriver en Premier League », j’ai fait mon aventure dans différents pays et quand j’ai senti que le challenge était le plus difficile, j’ai choisi de venir », a-t-il raconté.
Manchester United, le challenge le plus difficile pour exciter Zlatan
C’est une certitude, Zlatan Ibrahimovic n’a pas choisi une retraite dorée dans un championnat plus faible, même s’il n’est toujours pas à plaindre d’un point de vue salarial. Ce qui l’a motivé, c’est, selon ses dires, de redresser le monument Manchester United, en net recul ces dernières années.
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« C’est aussi pour ça que j’ai choisi Manchester United également. Ils avaient des difficultés depuis 4 ou 5 ans, et si je peux achever de les remettre au sommet, je serai plus qu’heureux. Je n’aime pas le travail facile, les objectifs faciles. J’ai toujours voulu que ce soit difficile, partout où je suis allé. J’ai besoin de faire plus que les autres et c’est comme ça que je vois les choses ici. À 35 ans, les gens disent que c’est impossible mais je suis en train de faire ce que je suis capable de faire », a-t-il assuré. Lancé dans une série de 12 buts lors des 12 derniers matches, Ibrahimovic profite de son élan positif pour livrer son habituel numéro. Les médias anglais en raffolent. Jusqu'à quand ?
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