MU : la presse anglaise se moque royalement de David Moyes !

Présent dans les tribunes du Stadium of Light, Sir Alex Ferguson n'a pas dû apprécier. Battu par Sunderland à l'occasion de la demi-finale aller de la Capital One Cup (2-1), Manchester United s'enfonce encore un peu plus dans la crise. Un revers qui fait tâche pour des Red Devils qui ne s'étaient plus inclinés face aux Black Cats depuis le 18 novembre 2000, toujours en coupe de la Ligue. De quoi mettre David Moyes en très mauvaise posture.

En réussissant la triste performance d'enchaîner trois défaites en une semaine (contre Tottenham, Swansea et Sunderland), le successeur de Ferguson continue de battre des records pas vraiment enviables. Et ça, le Daily Star ne manque pas de le souligner en titrant, un brin moqueur : « Moyes accumule les records en ce début de saison. Mais tous sont indésirables. » Les médias anglais ne sont d'ailleurs pas très tendres à l'encontre d'un manager qui ne fait que critiquer l'arbitrage pour essayer de se défendre.

Le Daily Mail s'en donne ainsi à coeur joie dans son édition du jour. « Cela se terminera-t-il un jour ? Les Black Cats enlèvent le sourire des lèvres de Moyes car pour la première fois depuis 1992 MU perd trois matches en une semaine. Ce n’était pas aussi mauvais avec Ferguson ! L’ombre de Fergie plane au-dessus de Moyes, le coach mythique des Red Devils était présent au Stadium of Light. » De son côté, The Sun affirme que « Plus personne n’a peur de MU ».

Raillé, Moyes a même changé de surnom. « Le Chosen One (l’élu) est devenu le Puni », titre le Mirror qui ajoute que si MU perd le match retour de FA Cup contre Swansea avant de se rendre à Chelsea, Moyes se retrouverait en position très délicate. L'avenir du manager mancunien qui est également au coeur des préoccupations du Guardian pour qui « Le manager apparait de plus en plus isolé face au spectre d’Old Trafford. » Passé tout près de la sortie au tout début de son mandat mancunien, Ferguson ne sera que meilleur conseiller de Moyes. Encore faut-il que ses dirigeants soient tous sur la même longueur d'onde en cas de nouvelles contre-performances.