Newcastle en pleine tempête !

Chaque saison, c'est la même histoire. Sur le papier, Newcastle possède une équipe largement capable d'évoluer dans le top 10 de la Premier League. Mais au final, les Magpies déçoivent encore et toujours. Seizièmes il y a deux ans, dixièmes la saison passée, les hommes d'Alan Pardew n'ont pas eu les résultats espérés, mais ils souhaitaient poursuivre leur remontée. Pour le moment, c'est raté.

Malgré les 37,35 M€ dépensés cet été pour faire venir Rivière, Cabella, Janmat, Pérez et de Jong, les Toons ne décollent pas. Auteurs de deux matches nuls pour autant de défaites en quatre rencontres, les hommes d'Alan Pardew occupent la dernière place du championnat, et seul Everton affiche une moins bonne défense (-10 contre -9), la faute à la fessée reçue contre Chelsea (3-6). Un constat qui alarme la presse anglaise qui annonce, après la claque reçue à Southampton (4-0), qu'Alan Pardew pourrait bien perdre son siège de coach.

Virer Pardew coûterait une fortune !

Mais à entendre le principal intéressé, il n'y a pas encore le feu. «Jusqu'à ce que quelqu'un dise le contraire, je continue à préparer l'équipe. Nous avons bien joué en début de saison, mais nous avons été hors sujet aujourd'hui (hier). Nous n'avons pas eu beaucoup pour nous préparer avec nos internationaux, même si ce n'est pas vraiment une excuse.» Un mea culpa qui ne semblait toutefois plus avoir d'impact chez les supporters qui brandissaient hier des banderoles réclamant le départ de leur entraîneur.

Virer Pardew, un choix qui parait difficilement inéluctable. Mais là encore, Newcastle a eu le chic de se mettre dans le pétrin. Car licencier Pardew coûterait une fortune aux Magpies. Lié aux Toons jusqu'en 2020, le technicien britannique a donc encore six années de contrat ! Avec un salaire annuel estimé à 1,8 M€, ce dernier serait donc en droit de réclamer 10,8 M€ à ses dirigeants s'il est débarqué dans les prochaines semaines. Un sacré casse-tête en perspective.