PL : Chelsea croit encore à la LDC, Arsenal offre une sortie rêvée à Wenger

Par Stéphane Tan
5 min.
Olivier Giroud @Maxppp

Au programme de cette 37ème journée, deux affiches aux enjeux différents. Du côté de Londres, une atmosphère européenne régnait dans les travées de Stamford Bridge. Grâce à sa courte, mais précieuse victoire sur Liverpool, Chelsea entretient l'espoir d'accrocher la plus prestigieuse des compétitions européennes (1-0). Du côté de l'Emirates Stadium, Arsenal a offert une sortie de rêve à Arsène Wenger pour sa dernière à domicile sur le banc des Gunners (5-0).

Cet après-midi, la 37ème journée de Premier League offrait deux affiches très alléchantes avec un duel Chelsea-Liverpool, et un Arsenal-Burnley. Direction Stamford Bridge tout d'abord, où la lutte pour la Ligue des Champions faisait plus que jamais rage. Avec la défaite de Tottenham la veille, les Blues avaient encore un mince espoir d'espérer accrocher un ticket pour la plus prestigieuse des compétitions européennes. Pour les Reds de Liverpool, une victoire leur permettrait d'écarter définitivement Chelsea de la course à l'Europe et ainsi de valider le précieux sésame. Les hommes de Klopp mettaient le pied sur le cuir et contrôlaient ce début de match. Bien lancé en profondeur, Firmino allumait la première mèche d'une demi-volée, mais Courtois veillait au grain (3e). Les hommes de Conte souffraient et avaient beaucoup de mal à approcher les cages de Karius. Ces derniers s'en remettaient à des frappes de loin, à l'image de celle de Giroud, bien captée par le gardien allemand (16e). Mais la plus grosse occasion des Blues était bien cette mésentente entre Giroud et Bakayoko, qui annihilaient une belle occasion de but.Côté Reds, on s'en remettait aux trois flèches de devant et à un Sadio Mané en très grande forme en cette fin de saison. Pas attaqué par la défense adverse, le Sénégalais saisissait sa chance d'une demi-volée du gauche à l'entrée de la surface, mais le dernier rempart belge se détendait de tout son long (23e). Le duel se poursuivait entre les deux hommes, mais une fois de plus, le Belge avait le dernier mot (31e).

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A force de multiplier les occasions sans trouver la faille, les Reds se faisaient punir. Sur un centre de Moses, Giroud dominait Lovren dans le domaine aérien et décroisait une tête parfaite qui faisait bondir les supporters londoniens (1-0, 33e). Comme souvent, Chelsea a su faire le dos rond et punir son adversaire en contre. Une ouverture du score contre le cours du jeu, qui a mis un gros coup derrière la tête des Reds. Au retour des vestiaires, le match recommençait sur les mêmes bases que la fin de la première mi-temps. Fort de son avantage, Chelsea ne se livrait pas et attendait l'occasion de planter une flèche. Hazard s'infiltrait dans la surface et tirait dans un angle très fermé. Karius détournait en corner. Sur l'action suivante, Rudiger pensait faire le break en reprenant une tête d'Hazard, mais son but était refusé pour une position de hors-jeu (57e). Au fil des minutes, Chelsea montait en puissance, et Hazard était à la baguette. Liverpool semblait émoussé, à l'image d'un Mohamed Salah très discret. Le dernier quart d'heure était insoutenable pour les hommes de Conte, qui reculaient incompréhensiblement. Mais sur un nouveau contre, Marcos Alonso pensait mettre fin au suspens d'une reprise de volée quasi parfaite, mais le cadre se dérobait de quelques centimètres. Malgré une menace de tous les instants sur les buts de Courtois, la défense des Blues tenait bon. Grâce à cette courte, mais précieuse victoire, Chelsea revient à deux points de Tottenham et à trois de leur adversaire du jour. Le peuple des Blues peut encore croire à une participation à la Ligue des Champions la saison prochaine.

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Les Gunners régalent pour la dernière d'Arsène Wenger

Direction l'Emirates Stadium où une autre ambiance régnait puisque ce match était la dernière à domicile d'Arsène Wenger sur le banc des Gunners. Un match sans grand enjeu pour les deux formations qui était d'ores et déjà qualifié pour l'Europa League, mais les joueurs des Gunners avait à cœur d'offrir un dernier baroud d'honneur à Arsène Wenger, qui a eu le droit à une haie d'honneur pleine d'émotions. Comme pressenti, Arsenal dominait dans ce début de rencontre, mais butait face à la 3ème meilleure défense d'Angleterre, à égalité avec Tottenham. Mais à forcer de pousser, le verrou des Clarets sautait, pour le plus grand bonheur du tacticien alsacien. Sur un centre-tir de Lacazette, Aubameyang rodait en renard des surfaces pour pousser le cuir au fond des filets (1-0, 15e). Les Gunners poursuivaient leur domination dans le jeu, avec l'objectif de se mettre à l'abri le plus rapidement possible. La menace sur le but de Nick Pope était permanente, mais les Gunners faisaient preuve d'imprécisions dans le dernier geste. Juste avant la pause, les efforts des hommes de Wenger étaient récompensés, et Alexandre Lacazette, véritable poison dans ce match, venait couper un centre de Bellerin pour faire le break (2-0, 45+3).

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Très détendu malgré l'enjeu sentimental qui régnait dans cette rencontre, Arsenal livrait certainement cet après-midi l'un de ses plus belles première période de la saison. Mais au retour des vestiaires, les hommes de Sean Dyche revenaient avec de meilleures intentions, et Petr Cech devait réaliser sa première parade du match (50e). Mais cet après-midi, rien ne pouvait arriver à Arsène Wenger qui avait une bonne étoile qui veillait sur lui pour sa dernière sortie. Bien trouvé par Wilshere, Kolasinac aggravait le score d'une frappe puissante du gauche (3-0, 54e). La démonstration collective d'Arsenal se poursuivait, et comme un signe, c'est l'un des enfants des Gunners, Alex Iwobi, qui participait à la fête en fusillant le pauvre Pope (4-0, 64e). La domination outrageuse des Gunners était à nouveau récompensée par un doublé d'Aubameyang qui reprenait parfaitement un centre de Bellerin (5-0, 76e). Ce match n'était pas seulement les adieux de Wenger, puisque Per Mertesacker - qui va raccrocher à la fin de la saison - avait également le droit à l'ovation de l'Emirates Stadium, avec le brassard de capitaine au bras. Une après-midi de rêve pour Arsène Wenger qui pouvait quitter l'Emirates Stadium avec le sentiment du devoir accompli.

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