Premier League : Arsenal s'en sort bien et recolle au trio de tête

La bande à Arsène Wenger a vu avec regrets voir Chelsea, Liverpool et Manchester City l'emporter ce samedi. Ces résultats signifient que les Gunners comptent cinq et six points de retard sur les trois gagnants de ce début de week-end. Les Londoniens se devaient donc de gagner aussi pour ne pas se laisser distancer. Tout avait bien commencé pour l'entraîneur alsacien et son équipe puis qu'Özil, qui avait récupéré un centre d'Oxlade-Chamberlain, aurait pu ouvrir la marque s'il n'avait pas été contré au moment d'armer sa frappe (2e).

Mais les quatrièmes de Premier League devaient se méfier des contres de Bournemouth. Dans la minute qui a suivi l'action d'Özil, Adam Smith faisait la première frappe de la rencontre, celle-ci n'était pas cadrée (3e). Heureusement, Arsenal pouvait compter sur la malice de Sanchez. Steeve Cook, qui avait la tête en l'air, voulait remettre en retrait à son portier, mais le défenseur manquait sa passe, le Chilien récupérait et s'en allait battre facilement Federici (1-0, 12e). On imaginait alors que ce serait simple, il n'en fut rien. Pour une faute stupide de Monreal dans la surface, Wilson posait le ballon sur le point de penalty et battait Petr Cech (1-1, 24e). Dès lors, les deux équipes paraissaient fragiles et des qu'incursion il y avait, on sentait que le K.O n'était pas loin. Malgré tout, les deux formations rejoignaient les vestiaires sur un score nul malgré la sortie prématurée de Debuchy.

Les trois points et puis c'est tout

Au retour sur le pré, les 22 acteurs reprenaient ce qu'ils avaient entrepris. C'est-à-dire aller d'une cage à l'autre sans réellement se créer d'occasions. Toutefois, il faut souligner que l'on s'inquiétait quelque peu pour Arsenal. Mais les joueurs londoniens allaient finir par trouver l'ouverture à nouveau. Sur un centre venu de la gauche, Theo Walcott, étrangement seul, plaçait une tête dans le but vide (2-1, 53e). Alors, les visiteurs commençaient à maîtriser mieux le ballon et les Gunners s'attelaient à tenter de contrer.

Mais ce n'était pas chose aisée tant Alexis Sanchez voulait aller plus vite que la musique et, vu les jambes de feu du Chilien, Özil avait du mal à suivre la cadence imposée par son coéquipier. Plusieurs fois, les hommes de Wenger se retrouvaient au bord du précipice, mais Laurent Koscielny, qui mérite vraiment son brassard, intervenait toujours en patron pour empêcher Bournemouth de progresser et menacer Petr Cech. Et quand l'international français n'avait pas enfilé son costume de super défenseur, c'est le portier tchèque qui sauvait miraculeusement une frappe d'Afobé à six mètres (77e). Sur un énième contre, Olivier Giroud, rentré en jeu peu avant, offrait, d'une passe en retrait, le but du break à Alexis Sanchez (3-1, 90e). Ce dimanche, on ne retiendra pas la manière, mais plutôt qu'Arsenal recolle au peloton de tête emmené par Chelsea.

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