Premier League : Arsenal s'impose dans la douleur au terme d'un match totalement fou !

Par Louis Berenger
3 min.
Arsenal FC @Maxppp

Arsenal s'est imposé à l'Emirates Stadium face à Burnley pour le compte de la 22e journée de Premier League (2-1). Sanchez a délivré les Gunners d'une panenka à la 98e minute ! Les Guners grimpent à la 2e place du classement.

Suite au match nul de Tottenham face à Manchester City hier (2-2), Arsenal avait une belle carte à jouer ce dimanche après-midi à l'Emirates Stadium face à Burnley. Et l'adversaire du jour des Gunners avait tout de la victime idéale puisque les Clarets arrivaient à Londres sans avoir gagné le moindre match à l'extérieur cette saison (un nul et huit défaites). Sur le pré, Arsène Wenger optait pour un 4-2-3-1 avec une défense composée de Gabriel, Mustafi, Koscielny et Monreal. Dans l'entrejeu, Xhaka et Ramsey étaient à la récupération, tandis que Iwobi, Özil et Sanchez étaient chargés d'alimenter Olivier Giroud, positionné à la pointe de l'attaque.

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D'entrée, les débats étaient assez équilibrés, chaque équipe se projetant très rapidement vers l'avant à chaque perte de balle adverse. Si Sanchez allumait la première mèche (7e), c'est Özil qui s'offrait la première grosse occasion de la rencontre. À l'entrée de la surface, le milieu allemand décochait une belle frappe du gauche qui obligeait Heaton à se déployer sur sa droite (13e). Dans la foulée, Iwobi frappait de loin, mais sa tentative était détournée in extremis par la défense. Dans la continuité de l'action, Ramsey trouvait Koscielny au point de penalty, mais la tête du Français était stoppée par le portier adverse (16e). La rencontre s'emballait, les deux formations allaient d'un but à l'autre, et c'était au tour de Cech d'être à la parade sur une frappe puissante de Barnes (17e).

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Les hommes de Sean Dyche ne fermaient pas le jeu, et s'offraient deux nouvelles occasions. Andre Gray voyait sa frappe en pivot être stoppée par Cech (28e), tandis que Mee ne parvenait pas à ajuster sa tentative de la tête sur corner. Arsenal reprenait le contrôle du ballon, et intensifiait ses offensives. Très en jambes dans cette partie, Alexis Sanchez, à 20 mètres, armait une lourde frappe croisée à ras de terre, mais Heaton était encore impérial (40e). Quelques minutes plus tard, le Chilien était tout proche d'ouvrir la marque, mais son plat du pied du droit frôlait la lucarne ! (42e). Malgré de nombreuses occasions de part et d'autre, le score était nul et vierge à la pause.

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Une fin de match totalement incroyable !

Au retour des vestiaires, les Londoniens revenaient sur le pré avec la ferme intention d'ouvrir la marque. Tour à tour, Monreal, d'une frappe lointaine (47e), Ramsey, d'une tentative acrobatique (48e), et Sanchez, d'une tentative puissante (50e), se montraient dangereux. Et à force de reculer, Burnley allait craquer. Sur corner, Özil trouvait Mustafi qui ouvrait le score d'une belle tête décroisée (1-0, 59e). Les locaux avaient fait le plus dur, mais allaient perdre Xhaka, expulsé pour un tacle trop appuyé sur Defour (65e). Le 5e carton rouge pour le Suisse depuis le début de saison. En supériorité numérique, Burnley tentait de recoller au score, mais les Clarets manquaient de précision dans le dernier geste (81e, 85e). Dans les ultimes secondes de la partie, Coquelin était tout proche de plier la rencontre, mais Heaton se déployait parfaitement (90e).

Et alors que les Gunners se dirigeaient vers une victoire, Burnley obtenait un penalty après une faute de Coquelin sur Barnes (90e +3). Gray se chargeait de la sentence et trompait Cech d'une frappe puissante plein centre (1-1, 90e +4). Mais nous sommes en Angleterre, et tout est possible de l'autre côté de la Manche ! Dans la foulée, Koscielny subissait un pied - très - haut de Mee dans la surface... Penalty pour Arsenal (90e +7). Serein, Sanchez s’élançait et trompait Heaton d'une panenka ! (2-1, 90e +8). Le score en restait là. Arsenal s'impose devant son public au terme d'un match totalement fou et chipe la 2e place de Tottenham au classement. Belle opération pour Arsène Wenger et ses hommes !

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