Arsène Wenger dresse le bilan du mercato d'hiver d'Arsenal

Par Alexis Pereira
3 min.
Arsenal FC Arsène Wenger @Maxppp

Arsenal a vécu un mercato agité avec des départs de poids et des arrivées elles aussi remarquées. Présent en conférence de presse ce vendredi, Arsène Wenger a analysé le marché des Gunners.

Au revoir Alexis Sanchez (Manchester United), Theo Walcott (Everton), Olivier Giroud (Chelsea), Mathieu Debuchy (AS Saint-Étienne) et Francis Coquelin (Valence). Bienvenus Pierre-Emerick Aubameyang (ex-Borussia Dortmund), Henrikh Mkhitaryan (ex-Manchester United) et Konstantinos Mavropanos (PAS Giannina). Arsenal, sixième de Premier League à 8 points des places qualificatives pour la prochaine Ligue des Champions, a vécu un mercato très agité cet hiver. Présent en conférence de presse ce vendredi, Arsène Wenger a dressé le bilan de ce mois de janvier animé à l'Emirates.

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«J'aurais voulu faire plus. Nous aurions pu faire plus. (...) Mais dans l'ensemble, je suis content de notre mercato», a-t-il d'abord expliqué, relayé par le Daily Mirror, racontant en détails l'arrivée d'Aubameyang, dans les dernières heures, le 31 janvier, qui, malade, est encore incertain pour le match de ce week-end. «C'est un buteur, avec une grosse pointe de vitesse et un bon ratio buts/matches joués. C'est un joueur d'équipe. Nous avons perdu des buts avec les départs de Sanchez, Giroud et Walcott, qui nous en marquaient pas mal. Le deal a été compliqué à boucler, car Dortmund avait besoin de lui trouver un remplaçant. Il y avait un jeu de chaises musicales puisque Giroud est parti à Chelsea et Batshuayi à Dortmund. C'est pour cela que ça s'est joué jusqu'au bout», a-t-il confié.

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Wenger n'a qu'un seul regret...

Le manager des Gunners est également revenu sur le départ de Giroud chez les Blues. Et s'il regrette de renforcer son concurrent londonien, l'Alsacien préfère toutefois remercier l'international tricolore pour ce qu'il a donné au club. «Giroud était très populaire ici. Olivier voulait jouer plus et jouer la Coupe du monde. C'est pourquoi nous lui avons ouvert la porte. Idéalement, nous aurions préféré qu'il n'aille pas chez un rival. Mais c'était compliqué pour lui, sur le plan familial, de quitter Londres. Nous lui devons beaucoup pour son implication exceptionnelle et son engagement envers le club», a-t-il indiqué.

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Seul regret pour le technicien tricolore : ne pas avoir trouvé, hormis Mavropanos, de renforts défensifs de poids pour venir épauler une arrière-garde en souffrance depuis le début de l'exercice. «Nos statistiques défensives ne sont pas assez bonnes. Nous avions besoin de renforts, car nous devons progresser dans le secteur défensif pour être dans le top 4 en fin de saison. Je vais m'adapter aux difficultés que nous rencontrons et je dois voir comment l'idée que j'ai peut fonctionner. Nous pouvons jouer à trois ou à quatre. Nous devons trouver une solution interne à nos problèmes défensifs», a-t-il lâché, laissant entendre quelle serait la priorité pour cet été.

Le coach français s'est ensuite frotté les mains de la prolongation de Mesut Özil (29 ans), officiellement annoncée jeudi par la direction d'Arsenal. «Özil ? Beaucoup pensaient qu'il ne s'engagerait pas et ne prolongerait pas. C'est une superbe nouvelle pour nous évidemment de pouvoir conserver un joueur de ce calibre. Il a lié son avenir au club dans une période compliquée. Nous attendons désormais qu'il prenne ses responsabilités pour mener le club au succès», a-t-il conclu. Qu'on se le dise, une nouvelle ère démarre à Arsenal.

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