Arsène Wenger revient sur les difficultés d’Arsenal et sur ses contacts avec les dirigeants du PSG

Arsenal traverse actuellement une forte zone de turbulences. Victime d’un probable pillage sans précédent (Clichy, Bendtner, Nasri, Fabregas voire Van Persie), le club londonien vit sans doute l’une des périodes les plus noires de sa récente histoire. À sa barre, le capitaine Arsène Wenger tente de maintenir le cap et n’entend pas quitter le navire. Surtout, il ne se lasse pas d’expliquer la politique sportive et financière mise en place chez les Gunners.

Interrogé par la télévision locale Alsace20, le technicien alsacien revient sur les critiques dont il fait l’objet ces derniers mois. « La pression il y en a toujours. On vit tel que tout le monde devrait vivre avec l'équilibre des recettes et des dépenses. Quand ce n'est pas le cas, ça met le club en danger. On essaie de respecter la qualité du jeu, de la gestion et des qualités humaines. Quand on essaie de cumuler les trois, c'est difficile de comprendre pourquoi on est montré du doigt. Parce qu'on n'a pas gagné ? Oui, ça il faut l'accepter, il y a plus fort que nous et ce n'est pas une honte. Mais sur une quinzaine d'années, on n'a pas été en dessous des 4 premiers et la vraie valeur d'une équipe, c'est la constance », a-t-il avoué.

Interrogé au sujet d’un éventuel départ, notamment à Paris, le coach d’Arsenal a bel et bien confirmé avoir été en contact avec les nouveaux dirigeants qataris du PSG pour la simple et bonne raison qu’il les côtoie en dehors du football.« J’ai eu des contacts avec les actionnaires du PSG, parce que je travaille avec eux en dehors du foot. » Avant de répéter une fois encore qu’il n’envisageait pas de quitter les Gunners avant le terme de son contrat, à savoir en juin 2014. « Mais j’ai toujours respecté mes contrats, ce que contient le contrat et toujours sa durée. Il me reste trois ans et je compte fermement les assumer. » Au club depuis quinze ans, la situation d’Arsène Wenger à Arsenal n’a jamais été aussi précaire. Si personne ne connait aujourd’hui les contours de l’équipe londonienne, l’ancien entraîneur de Monaco n’a pas le droit à l’erreur et l’absence d’un nouveau titre pourrait bien lui être fatale.