Comment Man City jette plus de 300 000€ par les fenêtres chaque semaine

Par Khaled Karouri
2 min.
Roque Luis Santa Cruz Cantero @Maxppp

Manchester City a de l'argent, et peut donc empiler les recrues et payer grassement ses joueurs. Seulement voilà, à trop avoir acheté, les Citizens en payent le prix fort et doivent désormais assumer des salaires colossaux pour des joueurs indésirables.

Avoir de l'argent est une chose, le gérer correctement en est une autre. Disposant de liquidités à foison, Manchester City n'a pas de soucis à se faire sur le plan financier, loin de là. Disposant d'un budget illimité sur le marché des transferts fort de la présence du richissime Cheikh Mansour à leur tête, les Citizens peuvent dépenser sans compter. Et Roberto Mancini l'a bien compris, le technicien italien prenant un malin plaisir à demander des recrues à sa direction. À chaque marché des transferts, le manager transalpin empile donc les renforts.

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Mais à force de trop acheter, certains joueurs se retrouvent poussés au bout du bout du banc des remplaçants, grassement payés pour au final jouer rien de plus que les bouche-trous. Prêtés ou écartés de l'équipe première, ces joueurs coûtent encore une fortune au club mancunien, alors qu'ils ne jouent plus. Au total, c'est une somme de 302 000 € par semaine que les pensionnaires du City of Manchester Stadium laissent filer de manière hebdomadaire comme le révèle The People.

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Ainsi, Wayne Bridge perçoit chaque semaine pas moins de 102 000 €, alors qu'il ne joue plus ! Pire encore, Roberto Mancini l'a écarté du groupe pour la Ligue des Champions, énervé de voir que son arrière gauche avait refusé de rejoindre Fenerbahçe ou le Celtic Glasgow cet été. En contact avec Everton, Nedum Onuoha ne semble pas non plus pressé de partir, lui qui reçoit de manière hebdomadaire 40 000 € ! Enfin, les prêts d'Emmanuel Adebayor et de Roque Santa Cruz coûtent encore et toujours cher aux Citizens, puisqu'ils prennent en charge une partie de leurs salaires, payant par exemple un peu moins de 90 000 € pour le Sud-américain. À trop avoir d'argent, Manchester City a accumulé les recrues et en paye aujourd'hui le prix fort, en devant débourser des montants fous pour des joueurs indésirables. Certains clubs entre les mains de richissimes propriétaires devraient s’inspirer de ce cas d'école.

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