Man City : la descente aux enfers de Wayne Bridge

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Manchester City FC @Maxppp

Barré par Kolarov, Clichy ou encore Zabaleta, Wayne Bridge fait partie des nombreux indésirables de Manchester City. Sauf que le marché des transferts s'est achevé sans qu'il ne trouve de porte de sortie. Aujourd'hui, seule la Championship pourrait l'accueillir.

Le mois de janvier 2010 restera sans doute gravé à jamais dans la mémoire de Wayne Bridge. Car il s’agit bien là du moment où tout a basculé pour le latéral gauche anglais. Cela fait un an qu’il évolue alors pour Manchester City, qui avait déboursé 12 M€ pour l’arracher à Chelsea. En ce mois de janvier 2010, la presse anglaise révèle l’histoire d’adultère qui va faire trembler la sélection anglaise : John Terry, ami proche de Bridge, fricote avec l’ex-femme de ce dernier. Résultat, alors qu’il est régulièrement appelé par Fabio Capello, Bridge décide de tirer un trait sur l’équipe nationale et sur la Coupe du Monde sud-africaine.

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Si à cette époque, joueurs, entraîneurs et observateurs tombent à bras raccourcis sur Terry, c’est bien la carrière de Bridge qui va en souffrir le plus. Laissé de côté pendant un mois par Mancini à Manchester City, Bridge finit péniblement la saison et voit débarquer durant l’été un rude concurrent en la personne de Kolarov. Devenu remplaçant, il est prêté au cours du mercato hivernal 2011 à West Ham pour y retrouver un peu de temps de jeu. Malheureusement pour lui, les Hammers enchaînent les défaites et sont relégués à l’issue de la saison. Wayne Bridge retourne donc à City et s’y voit définitivement barré par l’arrivée d’un nouveau latéral gauche, Gaël Clichy.

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Devenu le troisième choix, voire le quatrième avec la polyvalence de Zabaleta, Bridge fait partie de la charrette des indésirables concoctée par Manchester City. Avec son salaire hebdomadaire de 102 000 euros, il est inabordable pour la plupart des clubs de Premier League susceptibles d’être intéressés et ne trouve pas preneur. Tant et si bien qu’il se voit contraint de rester avec les Citizens, sans aucun espoir de temps de jeu. Et aujourd’hui, les perspectives ne sont guère réjouissantes pour l’international anglais âgé de 31 ans. Son entraîneur Roberto Mancini envisage ainsi de le prêter à un club de seconde division. « Je pense que c’est mieux pour lui si nous trouvons une bonne solution en Championship », a ainsi lâché Mancini en conférence de presse. En l’espace d’un an et demi, Bridge est passé du statut d’international régulièrement appelé à celui d’indésirable dont les seuls espoirs de transfert l’envoient en seconde division. De quoi maudire ce satané mois de janvier 2010.

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