Mourinho et Wenger s'en prennent à Man CIty !

Par Khaled Karouri
2 min.
Chelsea FC Medhi Amine El Mouttaqi Benatia @Maxppp

Arsène Wenger et José Mourinho s'attaquent à Manchester City. Coupables selon eux d'avoir recruté pour une somme conséquente Wilfried Bony en dépit des contraintes dont ils font l'objet dans le cadre du fair-play financier, les Skyblues en prennent pour leur grade.

Manchester City n'a pas fait les choses à moitié. En déboursant près de 40 M€ pour convaincre Swansea de lâcher son buteur ivoirien Wilfried Bony, les Skyblues ont réalisé l'une des opérations les plus importantes de ce mercato hivernal. Une situation qui interpelle, dans la mesure où les Citizens sont frappés de plein fouet par les restrictions liées au fair-play financier. Les champions d'Angleterre sont-ils en règle en faisant chauffer la carte bleue de la sorte ? Du côté de la concurrence, on commence à grincer des dents. Ennemis de toujours, Arsène Wenger et José Mourinho parviennent même à trouver un terrain d'entente pour s'attaquer aux troupes de l'Etihad Stadium.

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Le technicien lusitanien lance les hostilités en conférence de presse : « Bien joué, c'est un bon joueur, un bon buteur. S'ils peuvent dépenser cet argent, alors pas de souci. Les règles sont apparemment différentes pour City, vous voyez ce que je veux dire. Mais au final, ils ne peuvent aligner que 11 joueurs, à moins qu'eux ont droit de jouer à 12 », a ainsi lancé le Special One, oscillant entre ironie et agacement. Le coach français se montre lui tout aussi circonspect : « Je suppose que le fair-play financier les autorise à faire cela. Je ne sais pas, mais je trouve ça surprenant. Il faut faire avec, ça ne dépend pas de moi. Il y a des gens qui s'en occupent, je ne sais pas exactement ce qu'ils font, mais ce n'est pas à moi de les juger ».

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L'union sacrée est donc déclarée entre les deux entraîneurs, le temps d'une déclaration de guerre à des Citizens qui, pour leur part, restent droit dans leurs bottes, parole de Manuel Pellegrini : « Il n'y a pas de traitement de faveur, les règles sont les mêmes pour tous. Je préfère ne pas commenter ce que peuvent dire les autres managers, parce que ça ne compte pas pour moi. Comme je l'ai toujours dit, notre club et notre équipe ne se résument pas à une question d'argent. On a bien joué la saison dernière, on a été champion, j'espère qu'on pourra le refaire cette saison. Peut-être que certains estiment que le club ne se résume qu'à l'argent, mais ce n'est pas le cas ». À bon entendeur...

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