Rafa Benitez met la pression sur Newcastle

Pour son 100e match sur le banc des Magpies, Rafael Benitez a essuyé un revers sur la pelouse d'Everton (1-0). Une défaite qui ne devrait pas avoir de conséquences pour le maintien des Magpies, déjà quasiment assuré. Fort de cet objectif atteint plutôt logiquement, le technicien espagnol a mis la pression sur sa direction pour l'avenir. «Je ne peux pas faire de miracles chaque année. Si nous finissons dans le top 10, ce sera énorme au regard des ressources que nous avons. Faire mieux que 17e cette saison est déjà un succès», a-t-il lancé en conférence de presse, relayé par le Daily Star.

Le manager espagnol des Magpies ne s'est pas arrêté là, lançant un sérieux message à sa direction. «Je suis un manager qui veut gagner et nous devons changer des choses si nous voulons nous améliorer. Il faut avoir les outils pour être sûr que tu peux bien faire ton travail. Mon objectif n'est pas de terminer 9e, mais de gagner des titres et des coupes. C'est ce que je veux faire. Ce n'est pas juste une question de maintien, je veux être sûr que nous pouvons nous battre pour des trophées», a-t-il lâché.

Le processus de rachat ralentit tout...

Qu'on se le dise, Benitez, qui a déjà plusieurs fois émis le souhait d'obtenir de bons renforts ces derniers mois, attend donc un signe fort de la part du club en termes d'investissements cet été. Au regard de son bilan à la tête des Toons (remontée en Premier League en 2017, maintien en vue en 2018), l'Ibère a fait tout ce qui était en son possible pour être exaucé. Seulement, le processus de rachat du club en toile de fond n'invite pas forcément à l'optimisme. Amanda Staveley, principale candidate à l'acquisition du club, n'a pas avancé sur ce dossier.

Sky Sports assure même que la femme d'affaires devra se montrer convaincante pour espérer finaliser le deal dans le prochain mois. Elle avait proposé 342,7 M€ alors que Mike Ashley, l'actuel propriétaire, en attend entre 435 et 457 M€. Si les négociations traînent, le mercato estival des Toons - qui terminera, comme pour tous les clubs de Premier League à la veille de la première journée à la mi-août - risque de traîner en longueur. Pas de nature à rassurer un Rafael Benitez, qui pourrait bien, par ricochet, revoir sa position au sujet de son avenir...