Steven Pienaar, une future bonne affaire à 0€ ?

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Everton Steven Pienaar @Maxppp

Joueur-clé d'Everton, Steven Pienaar a retrouvé la cote auprès des grands clubs du Vieux continent. Ces derniers se frottent d'ailleurs déjà les mains à l'idée de pouvoir le recruter sans avoir à débourser le moindre centime.

Saison 2002/2003. L'Ajax Amsterdam manque de créer la surprise face au Milan AC en quart de finale de la Ligue des Champions. Battus sur le fil à San Siro (2-3) après avoir tenu en échec les Rossoneri en Hollande (0-0), les Bataves sortent de la compétition avec les honneurs. Mais bien qu'éliminés, les Amstellodamois n'ont pas tout perdu.

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Grâce à leurs prestations de haut vol, ils vont réussir à s'ouvrir les portes des plus grands clubs européens. Zlatan Ibrahimovic, Rafael Van der Vaart, Andy Van der Meyde, Cristian Chivu sont les exemples les plus marquants de cette génération dorée de l'Ajax. Et parmi ces talents figurait également Steven Pienaar. Âgé à l'époque d'à peine 20 ans, milieu de terrain sud-africain s'était imposé dans le onze type un an seulement après son arrivée en provenance de l'Ajax Cape Town, la filière de la formation batave en Afrique du Sud.

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Mais contrairement à ses coéquipiers, Pienaar a mis du temps à se faire un nom sur la scène européenne. Parti de l'Ajax en 2006, il tente sa chance au Borussia Dortmund. Un club loin de son niveau qui lui a permis de remporter la LdC en 1997 et dans lequel il ne restera qu'une seule saison. Recruté par la suite par Everton, Pienaar semble alors parti pour prendre la trajectoire d'une carrière de joueur prometteur, mais trop vite tombé dans l'anonymat.

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Sauf que le nº 20 des Toffees a visiblement su inverser la tendance. Entamant sa quatrième saison à Goodison Park, le joueur âgé de 28 ans a retrouvé une belle cote auprès d'équipes telles que l'Inter Milan, la Juventus, Arsenal, Aston Villa, Tottenham, Liverpool, MU voire même Chelsea. Du coup, c'est une farouche bataille qui pourrait avoir lieu durant le mois de janvier. Libre de tout contrat en juin prochain, Pienaar n'a en effet pas encore prolongé son bail. Nul doute que si un grand club vient alors frapper à sa porte cet hiver, il lui sera compliqué de refuser, surtout lorsqu'il sait qu'en plus d'un transfert vers une formation plus huppée, une belle prime à la signature l'attendra forcément s'il part gratuit. À trois mois du mercato, préparez vos chéquiers.

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