Wenger assume et explique le discret mercato d’Arsenal

Ces derniers jours, Manchester City a accueilli Nicolas Otamendi, Chelsea s'est offert Pedro, Liverpool a cassé sa tirelire pour Christian Benteke et Manchester United a profondément renouvelé son effectif avec Matteo Darmian, Bastian Schweinsteiger ou encore Morgan Schneiderlin. Et Arsenal pendant ce temps-là ? Pas grand-chose à se mettre sous la dent, l'arrivée de Petr Cech mise à part. Interrogé en conférence de presse ce vendredi, Arsène Wenger a justifié la position des Gunners sur le marché des transferts.

«Vit-on un mercato frustrant ? Non. Je suis davantage concentré sur la manière de faire progresser l'équipe et les joueurs que j'ai au club», a-t-il d'abord lancé avant de préciser sa politique en matière de recrutement. «Je ne suis pas opposé à l'achat de joueurs s'ils amènent réellement un plus à l'équipe. Si c'est juste pour acheter des joueurs du même niveau que ceux que nous avons, je ne suis pas pour», a-t-il expliqué. Critiqué pour ne pas assez délier les cordons d'une bourse bien remplie, le manager alsacien a justifié sa position.

La difficile quête d'un grand n° 9...

«Il y a une différence entre la marge de manœuvre financière et la disponibilité des tops joueurs. (...) En Europe aujourd'hui, tu as peut-être 15 clubs, avec des ressources énormes, qui n'ont pas besoin d'argent. (...) Les fonds sont là, les gens savent que nous avons les moyens, mais les joueurs ne sont pas disponibles. Nous attendons, comme vous, mais pour le moment, nous ne sommes pas proches d'un transfert», a-t-il indiqué, avouant à demi-mot qu'il cherche un attaquant de pointe (la rumeur ne cesse d'envoyer le Merengue Karim Benzema vers l'Emirates), poste auquel, selon lui, «il y a un déficit de n° 9 de classe internationale dans le monde».

Souvent pointé du doigt pour son comportement sur le mercato, le technicien français, lui, reste droit dans ses bottes et fidèle à ses principes. Pour lui, le marché aurait même déjà dû prendre fin. «Le marché devrait être terminé lorsque la saison commence. C'est aussi simple que ça. C'est un avantage bien trop important pour les clubs qui ne travaillent pas bien lors du mercato et de l'intersaison», a-t-il conclu. Malgré tout, Arsène Wenger et Arsenal nous ont prouvé qu'ils savaient profiter des règles établies pour réaliser de jolis coups de dernière minute, comme avec Mesut Özil ou Alexis Sanchez. Alors, on peut s'attendre à tout d'ici le 31 !