Watford : le mea culpa de Mbaye Niang

Par Khaled Karouri
2 min.
Milan M'Baye Babacar Niang @Maxppp

Parti cet hiver en Angleterre, prêté jusqu’à la fin du présent exercice du côté de Watford, Mbaye Niang veut rattraper le temps perdu. Entre des performances parfois discutables ces dernières années et une étiquette d’enfant terrible qui lui a trop longtemps collé à la peau, l’attaquant compte bien prendre sa revanche.

26 janvier 2017. Ce jour-là, Mbaye Niang rejoignait le cinquième club de sa jeune mais déjà tumultueuse carrière. Après Caen, l’AC Milan (avec qui il est toujours sous contrat), Montpellier, et le Genoa, l’attaquant à peine âgé de 22 ans débarquait à Watford en fin de mercato hivernal. Dans le cadre d’un prêt avec option d’achat, le natif de Meulan arrivait donc chez les Hornets après une premier partie de saison somme toute convaincante sous le maillot rossonero (18 matches de Serie A dont 13 comme titulaire, 3 buts). Mais alors, pourquoi avoir quitté San Siro pour Vicarage Road ?

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Dans un entretien accordé au Guardian, il se justifie : « J’avais besoin d’un nouveau départ », explique l’intéressé, qui décrypte son passage au final contrasté en Italie. « J’ai eu des saisons à Milan où je jouais, et d’autres où ce n’était pas le cas et où je devais m’en aller en prêt à Montpellier puis au Genoa. Ils ont si souvent changé de coaches quand j’étais là (il a connu six entraîneurs différents) et, même si ça ne doit pas servir d’excuses, ça ne rend pas la vie facile à un jeune joueur. Après, le foot c’est avant tout être performant à haut niveau tout le temps, et je n’étais pas assez constant. C’est peut-être ce qui m’a le plus coûté », reconnaît l’ancien espoir normand.

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« J’ai commis des erreurs idiotes »

Des changements de coaches incessants et un manque de régularité évident, voilà donc les deux facteurs majeurs qui expliquent selon l’international Espoirs français (3 capes, 1 but) sa situation complexe en terres transalpines. Désormais en Angleterre, chez des Hornets avec lesquels il a déjà disputé 6 rencontres de Premier League pour 1 but face à Burnley, l’ancien pensionnaire de l’AS Poissy veut rattraper le temps perdu et surtout décoller l’étiquette d’enfant terrible qui lui colle à la peau lui qui, plus tôt dans son parcours, s’est offert quelques frasques qui ont entaché sa réputation.

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« Quand on est jeune, on a tous des problèmes. Bien évidemment que, il y a encore deux ou trois ans en arrière, je commettais encore des erreurs, des erreurs idiotes, des erreurs qui ont pu me blesser. Mais j’aime à penser que, dorénavant, je suis plus mature, un peu plus sage. Je comprends mieux les choses de la vie et la façon dont se passent les choses. Je peux m’appuyer sur ces expériences pour m’aider aujourd’hui. Je peux apprendre de ces erreurs », conclut-il. À lui de confirmer sur la durée.

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