West Ham s’enfonce dans la crise !

Par Alexis Pereira
3 min.
West Ham United @Maxppp

Battu pour la quatrième fois d'affilée en Premier League, West Ham réalise le pire début de saison de son histoire. Une catastrophe pour Slaven Bilic, Dimitri Payet et ses partenaires.

Quatre à la suite. West Ham a connu sa quatrième défaite de suite en Premier League, la cinquième au total. Les Londoniens n'ont rien pu faire, balayés sur leur pelouse du Stade Olympique par Southampton (0-3, 6e journée de Premier League). Résultat : les Hammers pointent à une inquiétante 18e place, n'ayant glané que trois points depuis le début de la saison. Un bilan indigne d'un club ayant affiché ses ambitions ouvertement, notamment après un mercato d'été salué par de nombreux observateurs (André Ayew, Arthur Masuaku, Simone Zaza, Alvaro Arbeloa, Sofiane Feghouli ou Jonathan Calleri).

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Forcément, la presse locale s'en donne à cœur joie pour tacler les hommes de Slaven Bilic. «Worst Ham United», titre ainsi le Daily Star. Un jeu de mots qui en dit long, tout comme celui du Telegraph : «Hammered». Le Times va même lui jusqu'à parler de «misère» et de «calvaire» pour évoquer le début de saison des partenaires de Dimitri Payet, l'un des seuls à être épargné par la critique (3 passes décisives déjà). Le pire démarrage de West Ham en championnat dans son histoire. Mark Noble, capitaine emblématique au club depuis 15 ans, n'a pas hésité à pousser un cri de ralliement après cette nouvelle défaite. «Tout ce que nous pouvons faire, c'est gagner des matches et retrouver le soutien de notre public», a-t-il lancé.

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Bilic sur un siège éjectable

À l'heure de chercher des explications, le milieu de terrain évoque le changement de stade (adieu Boleyn Ground, bonjour le Stade Olympique), et, peut-être, un manque de maturité dans la gestion de l'excellente saison passée (7e place). «La confiance est au plus bas et le changement de stade a été plus compliqué que prévu. Nous ne jouons pas bien et nous devons nous relever très vite. Tout le monde a fait le buzz la saison passée et le club s'est laissé emballer et a parlé de Ligue des Champions. Nous avons juste besoin de points», a-t-il lâché au [London Evening Standard](http://www.standard.co.uk/sport/football/west-hams-woes-wont-be-solved-with-a-magic-wand-hammers-must-stick-together-and-work-hard-says-a3353576.html), glissant quelques pistes pour s'en sortir. «Nous devons rester soudés. (...) Nous sommes toujours ensemble. Il faut l'être dans ce championnat, parce que, si tu n'es pas courageux, tu en payes le prix», a-t-il indiqué.

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Son manager, qui n'a pas non plus été épargné par les nombreuses blessures (Cresswell, Ayew, Masuaku, Carroll, etc.), n'en demande sans doute pas moins, d'autant que sa place est menacée à en croire le Guardian. «C'est dur de changer la donne. Le moral de l'équipe est bas. Nous nous entraînons bien dans la semaine, mais lorsque les matches arrivent, cela ne suffit pas. Nous devons continuer de travailler mais cela ne vient pas. (...) Nous sommes dans une sale phase. Nous attendons qu'une réaction se produise. Nous n'avons pas de confiance et c'est une réaction en chaîne», a-t-il conclu, comme désabusé. Parviendra-t-il à redresser la barre ? Son avenir et celui de West Ham en dépendent...

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