Des nouvelles de… Mauro Zarate

Par Alexandre Pauwels
2 min.
Vélez Sársfield Mauro Matías Zárate @Maxppp

Il était une star en devenir à ses débuts avec la Lazio. Mauro Zarate, petit à petit, s’est perdu chez les Biancocelesti. Au point de vivre des situations rocambolesques jusqu’au terme de la saison dernière. Devenu espoir déchu, il a fait le choix de la relance au sein de son club formateur, le Vélez Sarsfield. Un choix payant.

Si on devait dresser une liste des plus gros gâchis de la dernière décennie, Mauro Matias Zarate tiendrait sans aucun doute une place de choix. Le petit attaquant argentin possède en tout cas, déjà du haut de ses 26 ans, la trajectoire de l’espoir déchu. Comprendre par-là, qu’après des débuts en fanfare, il s’est écroulé. Par débuts en fanfare, on entend une victoire à la Coupe du Monde U20 2007, aux côtés des cracks que sont devenus les Di Maria ou Agüero. S’en suit un départ curieux au Qatar à l’Al-Sadd, la déception d’y trouver un faible niveau de football, et les prêts successifs, à Birmingham puis la Lazio. La Lazio. Un club qui a fait décoller la carrière du jeune Zarate, âgé de 21 ans à son arrivée sur les bords du Tibre à l’été 2008.

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Au terme d’une première saison dantesque, durant laquelle il claque 13 buts et distille 7 passes décisives en 36 matches avec en apothéose une victoire en Coupe d’Italie, le talent argentin est racheté contre une somme avoisinant les 20 M€. Entre la Lazio est Zarate, c’est alors l’idylle. Mais la suite est moins limpide : avec l’intronisation d’un nouveau coach, en l’occurrence Ballardini, les prestations sont moins impressionnantes sur l’exercice suivant (32 matches, seulement 3 réalisations). Davantage sur celui qui suit (9 buts et autant d’assists en 35 parties), mais ce n’est qu’un leurre : avec l’entraîneur Edy Reja, les relations sont d’autant plus compliquées, et Zarate d’être sanctionné à de nombreuses reprise pour son comportement. Sans surprise, il est prêté une année à l’Inter, où il échoue.

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De retour dans la capitale romaine à l’été 2012, Zarate connaît alors l’enfer. Un match de championnat en septembre, des apparitions en Ligue Europa jusqu’en novembre, puis plus rien. Le joueur est mis à l’écart après son refus de s’asseoir sur le banc un jour de décembre, et le clash avec le club se matérialise par la suite, après que l'Argentin se soit offert des vacances aux Maldives, alors qu’il avait justifié une absence pour maladie. C’est dans ce contexte, que Zarate, après une saison quasi-blanche, a choisi de retourner en Argentine, au sein de son club formateur le Vélez Sarsfield. Non sans remous, encore une fois, la Lazio considérant le joueur encore sous contrat. Quoi qu’il en soit, le choix s’est avéré payant. S’il est actuellement indisponible pour trois semaines, l’attaquant a retrouvé le jeu, et son efficacité, avec 4 buts inscrits en 7 rencontres toutes compétitions confondues. De pestiféré à idole, Zarate a changé de statut en un transfert. A 26 ans, il n’est peut-être pas trop tard pour sauver une carrière.

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