Javier Pastore égratigné par la presse argentine

Des débuts compliqués. L'Argentine, défaite à domicile contre l’Équateur (0-2, 1ère journée des éliminatoires pour le Mondial 2018), n'a pu faire mieux qu'un nul sur la pelouse du Paraguay (0-0, 2e journée). Avec un point sur six possibles, l'Albiceleste se retrouve forcément critiquée. Et après sa performance en demi-teinte contre l'Albirroja, c'est Javier Pastore qui est pointé du doigt. Titularisé, le Parisien avait l'occasion de s'imposer durablement comme un élément incontournable en sélection. Seulement, à en croire la presse locale, il a plutôt failli. «Javier Pastore, pour sa part, continuait à passer inaperçu», peut-on lire dans les colonnes du quotidien généraliste Clarin.

La Nacion partage le même sentiment. «Tévez a reculé pour participer au jeu et à la création. Il a volé la vedette à un Pastore porté disparu. Face à la prestation insipide de Pastore, Martino l'a remplacé», lit-on dans le résumé de la rencontre. Olé s'est également montré dur à l'égard de l'ancien Palermitain. «Pastore n'a pas été le 10 duquel on attend plus de participation au jeu, plus de passes courtes, plus de passes entre les lignes», analyse la publication, trouvant qu'il n'avait pas su supporter le poids du maillot.

Il n'échappe pas à la comparaison avec Messi...

«Le n° 10 de la sélection a un poids certain : le poids de Lionel Messi. Face à son absence, le premier à porter le 10 fut Kun Agüero, qui s'est blessé lors du premier match. Javier Pastore a été chargé de revêtir le 10 de la Pulga, mais il n'a pas réussi à le faire briller. Il a réalisé une prestation insipide contre le Paraguay, sans trop de profondeur, ne parvenant pas à être le lien entre le milieu et l'attaque», insiste Olé, ajoutant que «Messi manque toujours au n° 10». À l'issue de la rencontre, el Flaco a fait face aux journalistes, préférant se concentrer sur la prestation collective et les progrès à fournir à l'avenir.

«Nous pouvons faire plus et nous le savons. Nous n'avons pris qu'un point. Nous pourrions être plus haut. Nous devons continuer à travailler pour retrouver notre jeu de la Copa. Nous avons pris un point, rien d'autre. Nous devons analyser ça à la maison et commencer à nous améliorer pour retrouver le style qui nous fait tant de bien», a-t-il indiqué en zone mixte. Javier Pastore, considéré par son sélectionneur Gerardo Martino comme «l'un des stratèges» de l'Albiceleste, aura d'autres occasions de briller à l'avenir, contre le Brésil (3e journée) par exemple. Mais ses droits à l'erreur sont comptés...