Brésil : Dunga révèle des menaces et en remet une couche sur Thiago Silva

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Brésil Thiago Emiliano da Silva @Maxppp

Dans son interview accordée à l'émission brésilienne Esporte Espetacular, le sélectionneur des Auriverdes Dunga a confié qu'il avait reçu des menaces d'agents de joueur avant de revenir à nouveau sur le cas Thiago Silva.

Depuis qu'il a repris les rênes de la sélection brésilienne, Dunga est loin de régner sur le football sud-américain. Troisièmes des éliminatoires du Mondial 2018 de la zone AmSud derrière l’Uruguay et l'Équateur, les joueurs de la Seleção restent également sur une piètre élimination en quart de finale de la Copa América (éliminés par le Paraguay). Autant des résultats moyens qui auraient pu mettre le sélectionneur sous une forte pression. Pas Dunga. Combattant sur le terrain lorsqu'il était joueur, le patron des Auriverdes l'est également sur le banc. En clair, pas question de lui dicter son cap.

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Pour preuve, ce dernier a avoué, au cours d'un entretien accordé à l'émission brésilienne Esporte Espetacular, avoir reçu des menaces de la part de certains agents. « Nous avons eu des problèmes quand nous n’avons pas convoqué certains athlètes. Nous avons été menacés via des messages qui disaient qu’ils (les agents) commandaient le football et qu’ils allaient se réunir contre nous. Heureusement, ça n’a été qu’un épisode. D’autres (joueurs) ont compris que ça ne servait à rien de faire venir leurs agents parce que les joueurs doivent rendre service sur le terrain. » Des avertissements face auxquels Dunga n'a donc pas plié.

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Droit dans ses bottes, Dunga est ensuite une nouvelle fois revenu sur le cas Thiago Silva. S'il s'est dit prêt à le rappeler en sélection, le technicien brésilien a encore tenu à rappeler qu'il ne comptait pas accorder de faveurs au capitaine du Paris Saint-Germain. « Dans le football brésilien, nous devons arrêter de traiter les joueurs en étant paternalistes. Nous devons les traiter comme des professionnels, avec respect. Mais ils (les joueurs) cherchent toujours une forme de paternalisme, chose qu’ils n’ont pas en Europe et qu’ils ne doivent pas avoir au Brésil. Nous devons évoluer en ce sens. » À bon entendeur...

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