Des nouvelles de… Rivaldo

Par Pierre-Alexandre Bevand
2 min.
Rivaldo, entraîneur-joueur au Brésil @Maxppp

Ancienne gloire du football mondial, Rivaldo est aujourd'hui de retour chez lui, au Brésil. Joueur d'un club modeste dont il est également le président, il apprend qu'il n'est pas simple de jongler entre les terrains et les bureaux.

Il a connu les sommets. Ballon d'Or en 1999 puis Champion du monde en 2002, Rivaldo fut un joueur au talent exceptionnel. S'il n'a toujours pas raccroché les crampons, il évolue maintenant à Mogi Mirim, petit club de l'état de São Paulo. Mais le Brésilien ne se contente pas de rendre des services sur la pelouse. À 38 ans, Rivaldo est également le président de ce club où il a joué lors de la saison 1992-1993, sa première vraie année dans le circuit professionnel. Mais lorsque l'on a été un joueur de renommée internationale, il n'est pas aisé de faire la part des choses.

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« C'est dur, mais je m'amuse. Il y a beaucoup de travail. Quand je ne m'entraîne pas, je dois résoudre les problèmes de la présidence », confie-t-il au média Globoesporte. Car sa vision du jeu avait beau faire des malheurs, le gaucher magique ne possède pas pour autant le don d'ubiquité. « Je dois être présent dans la plupart des étapes... mais tout est sous contrôle », rassure-t-il. « Des gens de confiance me facilitent le travail. Mais c'est compliqué. Chaque jour je dois être au courant de ce qui manque, du matériel envoyé par la Fédération, de choses et d'autres... »

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Mais le plus difficile dans ce cumul de fonctions, c'est de son propre aveu le rapport qu'il entretient avec ses coéquipiers, dont certains sont des amis. Pas facile en effet d'être un partenaire comme les autres quand on est également le patron. « Ils me demandent sans cesse des choses. Ils veulent tirer parti de tout sans se préoccuper de la situation du club. Ils revendiquent beaucoup de choses », regrette-t-il. « Parfois, ils me demandent de discuter après l'entrainement. C'est normal. Ils savent que je suis là et que s’ils ont besoin de quelque chose, ils peuvent me le demander directement à moi, et pas à d'autres dirigeants chargés de cela. » Les choses seront certainement plus simples lorsque l'ancien Barcelonais aura troqué le maillot pour le seul costume de président.

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