AC Milan : Silvio Berlusconi démonte la nouvelle direction et Montella

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Milan @Maxppp

L'ancien président de l'AC Milan, Silvio Berlusconi, s'est livré à une analyse particulièrement critique du mercato et du début de saison des Rossoneri.

C'est une ère, longue et remplie de succès comme de désillusions, qui s'est achevée l'été dernier avec la vente de l'AC Milan à Rossoneri Spoirt Investment Lux (un groupe d'investisseurs chinois) par Silvio Berlusconi. Le fantasque président a ainsi cédé son jouet préféré, mais n'a évidemment pas arrêté de le regarder évoluer. Et ce qu'il voit ne lui fait visiblement pas plaisir. Dans un entretien accordé au Corriere della Sera, il a livré son point de vue sur la situation actuelle des Rossoneri, 7es de Serie A.

La suite après cette publicité

« L'équipe va mal », lance-t-il d'emblée, avant de tacler la gestion du mercato estival. « Je n'ai pas compris le mercato. Je n'ai jamais vu ça, onze arrivées dans une équipe... Avec tout cet argent, ils n'auraient pas plutôt pu acheter un top joueur ? », se plaint-il. Un peu osé de la part de l'ancien président qui avait clairement fermé le portefeuille lors de ses dernières années à la tête du club.

À lire AC Milan : la forte déclaration du DG sur le mercato

Montella dans le viseur de Berlusconi

Mais les dirigeants ne sont pas les seuls ciblés par Berlusconi. L'entraîneur, vivement critiqué en Italie, Vincenzo Montella en prend également pour son grade.« Je voulais que Brocchi reste sur le banc. Mais j'étais dans un lit d'hôpital, entre la vie et la mort. Et ils m'ont dit : "on prend Montella". (…) Je n'aime pas la façon dont l 'équipe joue, on ne voit pas d'idée directrice. (…) Expliquez-moi comment Suso et Bonaventura, qui sont les deux joueurs les plus talentueux sur le plan technique, peuvent se retrouver sur le banc. (…) Je lui ai donné quelques conseils et il (Montella, ndlr) m'a répondu : oui président, mais c'est moi qui fais l' équipe ».

La suite après cette publicité

Pour finir, Berlusconi a également reproché le choix du capitaine, à savoir Leonardo Bonucci, recrue phare de l'été et prise de guerre au rival turinois. « On a donné le brassard de capitaine à un joueur qui a été le fer de lance de la Juventus durant des années. Il y avait pourtant Montolivo, le groupe lui fait confiance », note l'ancien président, qui avait décidément des choses à dire !

Plus d'infos sur...

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité