Adil Rami fait déjà l’unanimité au Milan AC !

Tout vient à point à qui sait attendre. Prêté par le FC Valence au Milan AC depuis le mois d'octobre, Adil Rami a dû patienter avant de porter ses nouvelles couleurs. La faute au règlement, qui lui interdisait d'évoluer pour un nouveau club avant l'intersaison. S'il a dû ruminer sa fin de parcours en Espagne - où il avait été suspendu après une sortie médiatique musclée à l'encontre de son coach et certains partenaires - il a en revanche eu tout le temps de s'acclimater à son nouvel environnement, au côté de deux de ses amis francophones, Philippe Mexès et Kevin Constant.

Et depuis janvier donc, le voilà autorisé à jouer en faveur des Rossoneri. Et si Allegri ne semblait pas enclin à l'introniser titulaire, la donne a changé avec le nouveau coach Clarence Seedorf. Deux titularisations en Coupe, deux en championnat, et hier, un premier but face au Torino pour permettre aux siens d'accrocher le nul. Un but classique chez Rami, monté aux avant-postes pour décocher une grosse frappe à l'entrée de la surface adverse. « C’était une émotion trop forte pour être décrite. J’ai passé 4 ou 5 mois sans jouer. C’était un moment très compliqué pour moi. Mais j’ai continué à travailler et j’ai la chance d’avoir un gros caractère qui m’a permis de ne pas lâcher. Ce soir, je suis vraiment content de mon premier but ! Je me suis précipité vers Philippe Mexès car c’est quelqu’un que je connais depuis plusieurs années et que j’apprécie. Je voulais partager ce moment avec lui » a-t-il par la suite conté à L’Équipe.

Son entourage milanais n'est pas en reste non plus. « J'ai vu un très bon Rami. On peut miser sur lui. Il a une très bonne frappe, y compris sur coups de pieds arrêtés, il a un bon physique, il nous donnera un gros coup de main » a ainsi confié Adriano Galliani, conforté par coach Seedorf en personne. « Depuis le temps que je le vois jouer, y compris à Valence, j'ai toujours su qu'il avait du potentiel, maintenant il le démontre en Serie A. » Pour sa part, son coéquipier Urby Emmanuelson décrit un « garçon particulier, qui plaisante toujours avec nous. » Entre félicitations de la dirigeance, du staff et des partenaires, Adil Rami peut savourer. Les signes ne trompent pas, il semble désormais parfaitement intégré. De quoi déjà pousser le Milan à la réflexion quant à la levée de son option d'achat, et à plus long terme, pourquoi pas, un certain Didier Deschamps...