AS Roma : ça chauffe pour Rudi Garcia

Avec 3 points d'avance sur la Juventus Turin, l'AS Roma devrait normalement être un club ravi et en tête de la Serie A. Raté. En ce début de saison, avec 8 points (contre 5 pour la Juve), le club de la Louve se traîne à la 9e place du championnat, la faute à un parcours pour l'instant très moyen (2 victoires, 2 nuls et 1 défaite). Pour un club qui s'est offert un mercato agité (16 arrivées) et qui espère détrôner la Juventus Turin à la fin de saison, c'est bien trop peu. Et selon la Gazzetta dello Sport, le coupable se nomme Rudi Garcia.

Déjà plusieurs fois remis en cause la saison passée, l'entraîneur français vit déjà les premiers tourments de l'exercice 2015-2016. Le journal rose le place en première ligne à l'heure d'expliquer les difficultés de la Roma. Dans le viseur, les errements tactiques de son équipe. Ainsi, Garcia ne serait pas efficace sur le travail tactique, et ne saurait pas trouver les bonnes solutions pour contrer l'adversaire. Selon les observateurs, certains domaines ne sont pas assez travaillés à l'entraînement, comme les coups de pied arrêtés, l'un des points faibles de la formation romaine.

À l'inverse, sa gestion humaine est louée et considérée comme la principale réussite de son mandat (le cas Totti bien mené, De Rossi revenu à un bon niveau). C'est l'un des rares points positifs évoqués par la Gazzetta, qui tacle également le mercato réalisé, arguant qu'il manque aujourd'hui de défenseurs centraux (De Rossi a joué en défense centrale lors du dernier match contre la Sampdoria) et que plusieurs recrues sont aujourd'hui considérées comme des mystères (Gyomber, Emerson et Vainqueur). De plus, la relation entre Garcia et le président Palotta serait aujourd'hui fraîche. Suffisamment pour que les premiers noms de successeurs potentiels apparaissent, au premier rang desquels on trouve Carlo Ancelotti, ancien joueur de la Roma, mais qui ne l'a jamais entraînée. Selon la Gazzetta, Rudi Garcia a trois matches pour redresser la barre (Carpi, BATE Borisov en Ligue des Champions puis Palerme). En cas d'échecs, la pression s'accentuerait encore un peu plus.