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Ces 6 choses à savoir sur Paulo Dybala

Par Alexandre Pauwels
5 min.
Palerme Paulo Bruno Exequiel Dybala @Maxppp

Il est parmi les joueurs qui agiteront le mercato estival, et l’une des cibles du PSG à en croire le président Maurizio Zamparini. Mais qui est vraiment Paulo Dybala, le crack argentin de Palerme, sinon un futur transfert à 40 M€ ? Zoom sur l’histoire d’un attaquant qui n’en est finalement qu’à ses premiers coups d’éclat.

13 buts et 10 passes décisives en 31 matches de Serie A. Les statistiques ne mentent pas, Paulo Dybala réalise une saison énorme avec Palerme. De quoi dire que le talent argentin, 21 ans, est la grande révélation de la campagne italienne. Et pas que : on peut déjà anticiper et parler de lui comme de l’un des plus gros transferts de l’été 2015. Car c’est acté, Paulo Dybala va quitter la Sicile. Et alors que la presse spécule déjà sur sa future destination, l’heure est venue de se pencher sur le joueur.

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1 – Le parallèle avec Pastore, plus qu’un prix de vente…

Paulo Dybala est fréquemment comparé à Javier Pastore. Pas pour le profil, l’un étant attaquant, l’autre milieu offensif, mais pour leur expérience à Palerme, le statut de pépite qu’ils y ont hérité, et leur prix de départ – là où Pastore a été vendu 42 M€, Zamparini attend 40 pour son cadet. Mais les hommes ont plus en commun que leur passage en Sicile, sinon leur lieu de provenance : ils viennent tous deux de Cordoba, où les Rosanero ont visiblement envoyé quelques scouts – l’autre crack palermitain du moment, Franco Vazquez, étant également originaire de la ville du nord argentin. Curiosité, les deux hommes ont été formés dans des clubs différents : El Flaco au sein de Tallares, la Joya à l’Instituto, où il n’aura disputé qu’une saison et 38 matchs de seconde division avant de faire le grand saut pour le Vieux continent.

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2 – Il n’a pas toujours été encensé à Palerme…

Mais si Dybala suit les traces de son aîné Pastore, force est de constater qu’il a connu plus de difficultés que son aîné. La faute à des débuts tatillons, en inadéquation avec les promesses formulées par son prix d’achat – 12 M€ – et les descriptifs de Zamparini, qui avait déclaré détenir à son arrivée le « futur Agüero ». Alors malgré son jeune âge, Dybala a essuyé les critiques pour son faible rendement sur ses deux premières saisons italiennes, où il n’a marqué que 3 et 5 buts. L’apprentissage loin des projecteurs, en Serie B, comme l’apport de coach Iachini sur cette dernière campagne l’ont aidé à progresser et à se préparer au retour gagnant dans l’élite, où il explose finalement cette saison. Une belle revanche pour le joueur. « Beaucoup de monde a parlé du prix de mon transfert. Moi, je m'en fichais, mais je ne pouvais pas m'empêcher de l'entendre. Mais aujourd'hui, les gens qui disaient que Palerme avait dépensé 12 millions d'euros pour un joueur sans valeur, je pense qu'ils regrettent, non ? », confiait-il récemment à So Foot. Il est évident que les critiques se sont tues avec les buts…

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3 – Il est un attaquant atypique…

Des buts, il y en donc déjà eu 13 cette saison. Quelques perles, surtout de son pied gauche. Pour ce qui est du profil, le fantasque Zamparini n’a pas tort, il y a bien du Agüero chez ce Dybala. Dans le format, déjà – 1m77 seulement –, dans l’explosivité et les appels incessants, ensuite. Et si Dybala est sûrement moins tueur que le Kun, il n’a rien à lui envier techniquement parlant, et est sans doute plus rapide encore. Pour ceux qui le trouveraient trop frêle, Dybala a beaucoup progressé dans la puissance et tient parfaitement le duel avec un imposant défenseur. Et ce n’est pas le résultat d’heures passées à la salle. « Pour mon jeu, passer des heures dans la salle de musculation est inutile », a-t-il poursuivi auprès de So Foot.

4 – Il a des surnoms enfantins…

C’est pourtant son allure frêle et son visage enfantin qui ont justement inspiré ses surnoms. Si Dybala est le plus souvent appelé « La Joya », comprendre par là le joyau, les supporters de ses deux clubs lui ont toujours octroyé des diminutifs en rapport avec son physique. « El Pibe de la pension » – le gamin du centre de formation – à l’Instituto, « U picciriddu » – le gamin là encore – à Palerme, Dybala fait jeune, et on aime le lui rappeler.

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5 – Il a provoqué son transfert…

Ne pas se tromper cependant : Dybala a un visage poupon, mais il prend des décisions d’adulte. Au cours de cette saison, il a ainsi décidé de changer de représentant. Exit Mariano, son frère, la Joya a confié la gestion de ses intérêts à Pierpaolo Triulzi, un agent expérimenté et renommé, qui s’est occupé de Cavani – et de son transfert au PSG… –, et compte parmi ses clients un certain Juan Iturbe. Cette décision a scellé son destin : alors que la tendance était à la prolongation du joueur, son bail expirant en 2016, l’intronisation d’un nouvel entourage a mis fin aux négociations, poussant même Zamparini à la gueulante. Le président s’est pourtant vite ravisé, et fait à l’idée d’une vente à l’été…

6 – Il a énormément de courtisans…

En effet, Zamparini n’a pas de souci à se faire quant au transfert de son joyau. Il trouvera forcément preneur, et même « d’ici la fin du mois d’avril », comme il l’a indiqué dans sa dernière interview à Tuttosport. Interview au cours de laquelle il a assuré que la Juventus avait été la première à entamer les négociations, mais qu’une issue favorable aux Bianconeri n’était pas garantie. « La Roma a accéléré sur le dossier, et les Giallorossi n’ont pas de problèmes d’argent. L’agent du joueur va partir en mission vers Paris et Londres pour recueillir les offres du PSG et d’Arsenal. Mais il y a aussi Liverpool. On évaluera la situation par la suite », a assuré le dirigeant. Alors, où partira Dybala ?

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