Comment Roberto Mancini a remis l'Inter Milan en ordre de bataille

Par Alexis Pereira
3 min.
Inter Milan Roberto Mancini @Maxppp

Leader de Serie A après 5 journées, l'Inter Milan étonne. Roberto Mancini a visiblement trouvé la clé pour faire de l'écurie nerazzurra un bloc compliqué à contourner.

Cinq matches, cinq victoires, six buts marqués, un seul encaissé : le bilan de l'Inter Milan en ce début de saison a de quoi impressionner. C'est le meilleur départ du club depuis la saison 1966/67 ! Ce mercredi, face à l'Hellas Vérone (1-0, 5e journée de Serie A), les hommes de Roberto Mancini ont une nouvelle fois affiché leurs certitudes malgré un jeu encore très perfectible. «Nous mettons un peu de foin dans la grange pour l'hiver. (...) Les premiers matches sont difficiles pour tout le monde, même les équipes mieux armées que nous. Le jeu s'améliore doucement, il faudra mieux jouer au long de la saison. Il est difficile de gagner et de dominer le jeu, surtout en Italie», a volontiers avoué Roberto Mancini. S'ils ne produisent pas encore un jeu très séduisant, les Lombards ont toutefois déjà trouvé une base très solide. Il est ainsi très difficile d'inscrire un but à Samir Handanovic. Seul Antonio Di Gaudio, milieu offensif du promu Carpi, y est pour l'heure parvenu lors de la 2e journée (1-2).

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Un caractère assumé par Dejan Stankovic, adjoint de Mancini, dans un entretien accordé à l'agence de presse serbe Beta. «Nous sommes une équipe de guerriers. Pour l'heure, nous ne jouons pas un football brillant, mais nous ne sommes qu'en septembre, il y a encore tout le temps. Pour l'instant, j'aime la manière dont l'Inter se présente sur le terrain, un équipe batailleuse avec onze guerriers. Je crois que nous avons réalisé un début de saison presque historique», a-t-il lancé. Symbole de cette Inter vaillante et conquérante à défaut d'être brillante, Felipe Melo (32 ans). Le Brésilien, buteur de la tête à la réception d'un corner ce mercredi, n'a que faire des critiques. «Un jeu ennuyeux ? Nous n'avons que faire de ce que disent les autres, nous sommes en tête du championnat, mais comme je l'ai dit, l'important ce n'est pas de bien commencer mais de bien finir», a-t-il expliqué à Sport Mediaset. Le rugueux et expérimenté milieu auriverde, arrivé en toute fin de mercato en provenance de Galatasaray, s'est en tout cas imposé comme l'un des patrons de cette équipe.

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Melo, symbole d'un recrutement payant

Au milieu, son association avec Geoffrey Kondogbia (ex-AS Monaco) et Fredy Guarin fait des merveilles devant une défense renforcée par João Miranda (ex-Atlético Madrid) et où Gary Medel, milieu de terrain de formation, a rapidement trouvé ses marques en attendant le retour de Murillo. Pour le reste, il faudra patienter à en croire Mancini. Adem Ljajic ? Il peut mieux faire. Ivan Perisic s'améliore. «Le temps de s'adapter au reste de l'équipe et ils seront très bons tous les deux», a confié le coach italien. Stevan Jovetic et Mauro Icardi, qui ont bien commencé la saison, auront en effet besoin d'eux pour tenir sur la durée. Autre bonne nouvelle, Jonathan Biabiany, longtemps écarté pour des problèmes cardiaques, est revenu à la compétition, entrant à l'heure de jeu. «Je suis content pour lui, surtout après tout ce qu'il a vécu», a salué Mancio. Erick Tohir ne peut que se réjouir de ces débuts réussis et de l'union qui règne au sein de son groupe.

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«Il est important pour l'équipe de rester concentrée, il faut garder les pieds sur terre, nous sommes bons, mais en football, il faut gagner les matches les uns après les autres et travailler dur en restant concentrés. Nous nous sommes battus pour chaque centimètre lors des cinq derniers matches et cela fait la différence, c'est très important. (...) Nous n'en sommes qu'au début de la saison, mais il faut continuer à travailler dur. Il faut rester proche des tifosi, sur et en dehors du terrain, rester unis, pour le bien de l'Inter. Tout le monde regarde l'Inter cette saison et nous voulons démontrer que l'Inter est de retour», a prévenu le patron intériste au micro d'Inter Channel. Les trois prochains matches - Fiorentina, Sampdoria, Juventus Turin - permettront d'en savoir un peu plus sur les possibilités réelles de l'Inter Milan. L'espoir est en tout cas revenu de San Siro.

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