Entretien avec… Cyril Théréau : « Compliqué pour moi de revenir en France »

Foot Mercato : Tout d'abord Cyril, quel bilan tirez-vous de cette saison ?

Cyril Théréau : Le bilan de ma saison est très bon. Passer les 10 buts en Italie est toujours une bonne chose, surtout en jouant plus comme numéro 10 ou derrière un attaquant. J'ai aussi fait plus de passes décisives, ce qui était un objectif que je m’étais fixé en début de saison.

FM : Vous avez été élu dans les meilleurs joueurs de la saison. Est-ce une énorme fierté ?

CT : Faire partie des 20 joueurs de l’année en Serie A et une énorme fierté, surtout en voyant le casting. Ça récompense une saison pleine pour moi à tous les niveaux.

FM : Pourtant, en France, vous restez encore méconnu. Cela vous frustre-t-il ?

CT : Il y a un énorme décalage entre l'Italie et la France pour moi. On parle tous les jours de moi ici, et très rarement en France. D'un autre côté, je le comprends, du fait que le championnat italien n'est pas très suivi en France et que je joue dans un club de milieu de tableau. Si je signe dans un club important, ça changera je pense.

FM : Avez-vous déjà reçu des pré-convocations depuis l'arrivée de Deschamps ?

CT : Non, je n'ai jamais reçu de pré-convocations.

FM : Savez-vous s'il vous suit, s'il vous regarde ?

CT : Non, je ne sais pas si j'ai été suivi.

FM : Du coup, cela vous donne-t-il envie peut-être de venir en France pour jouir d'une plus grande exposition ?

CT : Aujourd’hui, c'est plus compliqué pour moi de revenir en France. Il y aura un transfert assez important, et j'ai une cote telle en Italie que je ne pense pas à quitter ce championnat. Ma visibilité se fera automatiquement pour l’équipe de France si je joue pour un grand club l’année prochaine.

FM : On le sait, vous supportez l'OM. Avez-vous déjà été en contacts avec ce club ?

CT : Non, je n'ai jamais eu de contacts directs avec l'OM. L'OM est et restera le club de mon cœur, quoi qu'il arrive.

FM : D'autres clubs français se sont ils déjà positionnés sur vous par le passé ?

CT : Par le passé, quand je suis passé du Steaua à Anderlecht, j'avais eu des contacts très sérieux avec Auxerre. Ça ne s'était pas fait, et je l'ai beaucoup regretté.

FM : On voit que Paris et Monaco construisent des projets faramineux. Cela est-il beaucoup commenté en Italie ?

CT : On parle beaucoup de Paris ici, beaucoup moins de Monaco. Mais c'est normal, car Paris a investi dans beaucoup de grands joueurs du championnat italien. Ça viendra pour Monaco, après ce mercato qui s'annonce impressionnant.