Ismaël Bennacer lance un appel du pied aux cadors européens !

À 20 ans, Ismaël Bennacer a déjà vécu des hauts et des bas dans le football. Après avoir disputé ses premiers matches chez les professionnels à 17 ans sous le maillot d'Arles-Avignon, l'Algérien a rejoint Arsenal en juillet 2015. Arsène Wenger avait convaincu le jeune homme alors courtisé aussi par Manchester City. Le baby gunner avait avoué être ravi de sa nouvelle vie au sein du club londonien lors d'un entretien accordé au Buteur en décembre 2016. « Je suis dans un club où on progresse tous les jours. Arsenal m’offre toutes les garanties pour réussir. Un style qui marche avec le football que j’aime, je me suis très bien adapté à la façon d’évoluer et voilà je peux affirmer que ça se passe très bien. J’espère faire mes preuves et intégrer l’équipe première ». Un an plus tard, Bennacer a rejoint Tours sous la forme d'un prêt (1 but, 16 matches).

Après six mois en L2, il a finalement quitté Arsenal pour de bon l'été dernier. Il s'est engagé jusqu'en 2021 pour Empoli en Serie B italienne. Un choix qui a surpris puisque le joueur né en 97 était présenté comme un grand espoir. Il s'est expliqué sur le sujet dans un entretien accordé au média algérien Le Buteur. «Sincèrement, c’était le club qui me voulait le plus et qui m’a présenté le meilleur projet sportif pour moi et l’évolution de ma carrière. J’avais surtout envie de jouer régulièrement. Je suis quelqu’un d’ambitieux et je sais qu’il faut des fois se remettre en question et savoir se faire tout petit pour ensuite réussir. Je n’ai pas de regret et j’espère qu’à l’avenir, mes choix payeront». Venu pour engranger du temps de jeu et gagner de l'expérience au haut niveau, le natif d'Arles a joué 19 rencontres. Tantôt titulaire, tantôt remplaçant, il n'a pas encore trouvé le chemin des filets.

Bennacer veut retrouver un top club

Des difficultés évoquées sans détour. «Je ne vous cache pas qu’au début, j’ai eu un peu de mal. Le football italien, c’est différent de ce que j’ai connu, mais maintenant, ça va. Là, je commence à m’habituer et à enchaîner les bons matchs. Mais après, pour moi, ce n’est jamais assez bon. Je vise toujours plus haut». Car le Fennec ne compte pas s'éterniser des années en Serie B. «Empoli constitue un tremplin pour moi. J’espère rebondir dans un grand club en tant que titulaire». La Lazio Rome aurait un œil sur lui. Ce qu'il n'a pas nié. «C’est vrai qu’il y a eu des approches avec la Lazio, mais rien de concret pour l’instant. Je sais que les dirigeants de ce club me suivent de près. Cela m’encourage à travailler davantage afin de progresser». Progresser pour passer un cap et se faire une place au sein d'une formation huppée. Le natif d'Arles pourra se servir de son expérience à Arsenal pour cela. Un club où l'intéressé a beaucoup appris mais où il ne s'est pas réellement imposé, car ce dernier était certainement encore trop jeune.

D'ailleurs, Bennacer ne ferme pas la porte à un retour chez les pensionnaires de l'Emirates Stadium «Selon Arsène Wenger, il y avait beaucoup de joueurs du milieu de terrain au club. Je sais que j’aurais pu prétendre à une place, même si c’est difficile. Après, je ne voulais pas prendre de risque et perdre davantage de temps. Je voulais jouer et enchaîner les matchs. Qui sait, peut-être qu’un jour, je reviendrai à Arsenal par la grande porte (...) Il y a plusieurs clauses dans mon contrat. Il y a donc une possibilité que je revienne à Arsenal. Tout dépendra de mon évolution». À Arsenal, à Empoli ou ailleurs, Ismaël Bennacer est déterminé à prouver qu'il a tout pour faire une grande carrière. «J’ai beaucoup de choses à montrer. Je dirais que les gens n’ont rien vu. Je ne suis pas encore à l’aise à 100% sur le terrain. Avec plus d’expérience et l’enchaînement des matchs, je serai sans doute meilleur à l’avenir». La balle est dans son camp.