Juventus : le malaise Pirlo

Par Alexandre Pauwels
2 min.
Juventus FC Andrea Pirlo @Maxppp

Andrea Pirlo, grand artisan des deux derniers titres de la Juventus, connaît actuellement sa période la plus difficile avec la Vieille Dame. L’élégant milieu de terrain n’a pas hésité à exprimer son mécontentement lors de ses deux dernières sorties.

Andrea Pirlo et la Juventus, une belle histoire entamée il y a de cela deux ans. En proie aux doutes à Milan, le regista italien signait alors à la Vieille Dame pour relancer une carrière que beaucoup décrivait sur la pente descendante. Contre toute attente, il avait trouvé au côté d’Antonio Conte une seconde jeunesse, étant l’une des clés d’un premier, puis d’un second Scudetto. Mais cette relation idyllique est aujourd’hui écornée. Les médias italiens décrivent en effet, depuis le weekend dernier, un « cas Pirlo » à la Juve.

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Alors oui, ce n’est pas une première cette saison. Quelques jours plus tôt, la presse transalpine s’enflammait autour de Llorente, nouvelle recrue en manque de temps de jeu et de buts, et déjà annoncée partante en dépit d’indications contraires des dirigeants bianconeri. La rançon de la gloire, peut-être. Sauf que dans le cas de Pirlo, tout est différent. Il y a des preuves imagées, des déclarations. Des éléments qui témoignent d’un malaise, entamé le 14 septembre dernier lors d’une rencontre de championnat face à l’Inter (1-1). Sorti à la 87e minute de la rencontre, Pirlo n’a aucun regard pour coach Antonio Conte, et regagne directement les vestiaires plutôt que de rester sur le banc avec ses coéquipiers. Une image rare, étrange. D’autant plus lorsqu’une semaine plus tard, face à l’Hellas Vérone, le milieu de terrain reproduit la même attitude, cette fois à la 66e minute.

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Un comportement que coach Conte dira ne pas avoir remarqué, pour finalement reprendre publiquement son joueur. « Je dirai à Pirlo que la prochaine fois il devra s’asseoir sur le banc pour regarder ses partenaires jouer. » La mise au point a bien été faite, une nouvelle règle instaurée – « qui n’ira pas s’asseoir sur le banc à sa sortie se verra infliger une forte amende et sera suspendu un mois » dixit le technicien ce mardi en conférence de presse – mais le malaise reste palpable. Et compréhensible, finalement : avec la Juve, Pirlo n’a été remplacé que deux fois sur ses deux premières campagnes (en 41 matches sur la saison 2011/2012, 45 sur la dernière), et l’a déjà été autant en seulement six rencontres sur cet exercice. Le mécontentement viendrait de là. Avec un contrat expirant en juin prochain, il y a en tout cas déjà matière à spéculer. Et le Corriere dello Sport de faire un parallèle entre l’intérêt d’Ancelotti pour son ancien joueur, et celui de la Juventus pour un certain Xabi Alonso…

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