La Juventus Turin s'offre une crise

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
La Juventus Turin s'offre une crise @Maxppp

La défaite inattendue subie à Lyon bouscule la Juventus Turin. Maurizio Sarri est de plus en plus contesté et certains joueurs sont mis en première ligne.

Trois défaites en sept matches et voilà la Juventus devenue « une poudrière ». C'est le titre de Tuttosport, le journal qui suit l'actualité du club turinois. Poudrière car s'annoncent trois semaines décisives. Avec d'abord la réception de l'Inter Milan (3e de Serie A) dimanche soir à huis-clos en championnat, celle de l'AC Milan en demi-finale de Coupe d'Italie, deux nouveaux matches de Serie A face à Bologne et Lecce et enfin le huitième de finale de retour contre l'Olympique Lyonnais le 17 mars prochain. Les supporters de la Juve risquent de se rappeler longtemps du match aller, avec une défaite qui a des conséquences en interne.

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Le visage décevant de la Vieille Dame au Groupama Stadium suscite beaucoup d'interrogation de l'autre côté des Alpes. Seul Cristiano Ronaldo échappe au massacre. En première ligne, on trouve Maurizio Sarri, qui ne parvient pas, comme il l'a avoué lui-même, à transmettre sa philosophie de jeu à son équipe. « La Juve a perdu son identité et n'en a pas acquis une autre. Il n'a plus son mauvais visage, son approche dure et nerveuse des matchs: aucun adversaire, face à la Juventus, ne semble impressionné », écrit La Gazzetta dello Sport.

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Le milieu de terrain est pointé du doigt

Selon le journal au papier rose, l'entraîneur joue sa place au cours des trois prochaines semaines et ces 5 rencontres. De nouvelles désillusions et il ne serait pas conservé, faute de résultats et de qualité de jeu. La deuxième cible est le milieu de terrain. Mangé par celui de Lyon mercredi soir, il n'est que l'ombre de celui qui régnait sur l'Italie ces dernières années. Pjanic joue moins bien sous l'ère Sarri, Rabiot et Ramsey sont décevants, Bentancur manque de constance et Matuidi a perdu sa place depuis le début d'année. La vente d'Emre Can durant le mercato hivernal est considérée comme un mauvais choix et Khedira, 32 ans, est attendu avec impatience pour dynamiser ce secteur, c'est dire.

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Ajoutez à cela le coup de gueule de Leonardo Bonucci après la rencontre contre l'OL, contre ses coéquipiers, et les doutes de Cristiano Ronaldo sur les qualités actuelles de son équipe et vous obtenez une Juve en crise de confiance à un moment décisif de la saison. Tout cela sera évidemment bien vite oublié si l'Inter Milan est écarté de la course au titre (le club lombard compte 6 points de retard, avec un match en moins) et si l'OL est renversé au match retour.

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