Luciano Spalletti a pris la Roma en mains. Lors de sa première conférence de presse, le coach italien a mis les joueurs devant leurs responsabilités. Car selon lui, l’entraîneur n'est pas le seul à avoir mis le club dans cette situation-là.
La Roma tourne la page. Après deux saisons et demie plus ou moins réussies à la tête des Giallorossi, Rudi Garcia a été remercié de son poste d'entraineur. Une histoire qui a fini par mal tourner puisque le club est 5e de Serie A après pourtant un bon début de saison et une dizaine de points d'avance sur la Juventus Turin. Mais l'automne aura eu raison de l'ancien coach lillois avec cette piteuse série de 10 matches sans victoire. Les dirigeants de la Roma ont donc tranché et choisi Luciano Spalletti pour redresser le club.
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Dans sa première conférence de presse, le technicien italien n'a pas hésité à mettre les joueurs devant leurs responsabilités, assurant que l’entraîneur ne pouvait pas tout faire seul. «Soit on gagne tout de suite, soit les mêmes personnes qui m'ont embrassé hier à Fiumicino (Ndlr, l'aéroport de Rome) seront là pour me critiquer. Les joueurs n'ont plus d'excuse. Nous sommes en retard en Championnat et nous devons gagner tout de suite.» Un discours offensif avant la réception du Hellas Vérone ce dimanche (15h).
Le nouvel entraineur de la Roma, qui a déjà dirigé l'équipe entre 2005 et 2009 avec des résultats et un style de jeu convaincants, a bien conscience de la situation. La Roma a besoin d'une série pour se relancer car il n'est pas encore trop tard. Après tout, la Louve n'est qu'à cinq points du podium. De quoi remercier Rudi Garcia pour son travail. «J'ai des regrets pour celui qui m'a précédé. Il a fait de bonnes choses et il a battu des records. Il a fait un travail magnifique, j'ai vu cette équipe avoir des périodes splendides. Je lui souhaite bonne chance pour la suite». Un hommage en bonne et due forme.
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