Jérémy Ménez savoure ses débuts réussis à Milan et affiche ses énormes ambitions

Par Alexis Pereira
3 min.
Milan @Maxppp

Au cours d'une longue interview accordée à La Gazzetta dello Sport, Jérémy Ménez a répondu aux critiques et affirmé ses hautes ambitions avec l'AC Milan.

C'est l'homme du moment en Italie. Tout le monde ne parle que de Jérémy Ménez. Il faut dire que son but à Parme (4-5, 2e journée de Serie A), du talon, est un chef d’œuvre. Pour La Gazzetta dello Sport, le Français est revenu sur cette action géniale. «Le but m'a rendu heureux, c'est sûr. Mais, sincèrement, le plus important, c'est la victoire et les trois points. (...) Je n'ai jamais fait attention au poteau. Toute l'action a été réalisée à l'instinct. C'est mon style. Plaisir et instinct. Je ne sais pas défendre, je sais créer, passer en un contre un, éliminer l'adversaire», a-t-il confié, heureux d'avoir choisi l'AC Milan cet été.

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«J'ai analysé les autres offres, je pensais à mon avenir et Milan est arrivé. Galliani et Inzaghi m'ont donné rendez-vous à Ibiza et m'ont dit tellement de choses importantes pour moi, ma carrière et mon avenir. Ça a été facile de choisir ce maillot», a-t-il expliqué, savourant sa relation avec son entraîneur Filippo Inzaghi. «Quand une personne t'offre quelque chose d'aussi beau que la confiance, tu te sens obligé de rendre quelque chose de beau aussi. Ce n'est pas seulement un devoir, mais aussi un plaisir. Selon moi, la vie est ainsi faite. Avec le coach, nous nous sommes bien trouvés dès le début et je le remercie. Mais ce n'est que le début : il reste tellement de matches, tellement de choses à faire ensemble», a-t-il lancé, se mettant complètement au service du coach et de l'équipe.

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Le nouveau Ménez rêve en grand

«Nous sommes une équipe. Je fais mon travail, marquer et faire des passes. J'aime beaucoup jouer faux n° 9. Je peux partir de l'axe, bouger et prendre la profondeur. Mais j'aime aussi jouer en soutien d'un attaquant. Le système n'est pas un problème. C'est l'état d'esprit qui compte», a-t-il lâché. Des propos qui peuvent surprendre de la bouche de l'attaquant, souvent taxé de faire preuve de laxisme. Mais qu'on se le dise, il a changé. «Ma vie a changé. J'ai une fille. J'attends un deuxième enfant et je suis plus serein. Carlo Ancelotti m'a aidé à grandir. Il m'a fait comprendre des choses utiles pour mon développement. Il m'a appris à m'entraîner à 100% toute la semaine, à être plus tranquille dans ma vie personnelle. À être plus calme. (...) J'ai changé », a-t-il avoué. La tête sur les épaules, le natif de Longjumeau ne veut plus perdre de temps.

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«Je suis encore jeune, j'ai 27 ans et encore beaucoup à faire. J'ai joué à Monaco, à l'AS Roma, au PSG et maintenant, je suis à Milan : c'est une bonne carrière. Mais l'heure est venue de franchir un nouveau cap en termes de qualité», a-t-il affirmé. Et pour ce faire, il se fixe des objectifs élevés. Collectifs d'abord. «Je crois vraiment au scudetto. L'objectif premier est la qualification en Ligue des Champions», a-t-il assuré. Individuels ensuite.«Marquer plus de 10 buts. En Italie, quand on vous dit Ménez, vous pensez : "Ah oui, celui qui marque quatre fois par an". Ce ne sera plus comme ça. Je veux retrouver la sélection. Dans deux ans, il y a l'Euro et je dois y être. L'Euro 2012 ? J'étais nerveux. J'ai tout raté. Mais aujourd'hui, je suis différent, je me suis calmé», a-t-il conclu. Didier Deschamps est prévenu. Si Jérémy Ménez continue sur ce rythme, le sélectionneur aura du mal à l'ignorer...

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