Les grosses écuries européennes ne sont généralement pas friandes du mercato hivernal. Pourtant, certaines d'entre elles devront inévitablement se projeter sur cette période propice aux bonnes affaires, afin de renforcer un effectif parfois limité, notamment en raison des blessures de certains de leurs joueurs-cadres.
Dans cette perspective, le Milan AC occupera une part importante sur le marché des transferts en janvier prochain, comme les Rossoneri l'ont annoncé depuis plusieurs semaines déjà. D'autant que la formation lombarde est l'une des premières à s'être solidifiée, suite à la venue de David Beckham annoncée il y a déjà quelques temps.
Oui, mais voilà. L'arrivée de la star anglaise ne risque-t-elle pas de bouleverser la donne à San Siro ? Dans un effectif où les égos sont illimités et où les stars évoluent à tout-va, l'intronisation de Becks pourrait provoquer quelques jalousies. En témoigne l'accueil réservé par les tifosi hier soir avant la rencontre du Milan face à l'Udinese, où l'ancien Mancunien a reçu une standing ovation, comme à ses plus beaux jours. Une salve d'applaudissements que peu de joueurs ont reçu à ce jour.
De plus, l'entrejeu milaniste est assez pléthorique et possède des joueurs à la renommée plus que reconnue et celui qui est pour l'heure prêté par les Los Angeles Galaxy devra faire son trou aux côtés des joueurs déjà en place. Pas sûr qu'il n'y parvienne, à moins qu'il ne reçoive l'aide ô combien précieuse du vice-président Adriano Galliani. Dans une interview accordée à la Repubblicca, ce dernier assure que Beckham est venu à Milan pour jouer et pas seulement pour faire vendre.
« Ce n'est pas seulement une opération marketing. Nous avions déjà pour but en 2007 de le faire signer. Aujourd'hui, il nous a demandé s'il pouvait s'entraîner avec nous, mais sa forme physique nous a bien plu et du coup il s'est engagé avec nous. Mai, je vous le répète, il est là pour jouer ». À Carlo Ancelotti désormais de composer de la meilleure des façons pour à la fois ravir les fans et dans le même temps, ne pas décevoir ses dirigeants. Seul l'avenir nous dira si le pari David Beckham s'est avéré judicieux.
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