Milan AC : l’emblématique Pippo Inzaghi évoque ses nouveaux projets

Pippo Inzaghi n’aura pas connu de break. La fin de sa longue et fructueuse carrière de joueur entérinée, le renard des surfaces a directement entamé sa nouvelle fonction d’entraîneur au sein de son Milan AC. À l’été 2012, il paraphait ainsi un bail de deux ans pour coacher les Allievi (U16), ce qu’il ne fera finalement qu’une année, à la suite de quoi il prendra les rênes de la Primavera, prolongation à la clé. Le signe d’une certaine confiance du club rossonero, confiance rendue avec un succès lors du tournoi de Viareggio.

Au lendemain de la finale gagnée par « ses jeunes » face à Anderlecht, Inzaghi est revenu sur la victoire des siens auprès de la Gazzetta dello Sport. En plus de se confier sur sa nouvelle fonction d’entraîneur. C’est ainsi, sans surprise, que Pippo déclare s’inspirer de son ancien mentor Carlo Ancelotti, « un entraîneur qui savait se faire aimer de ses joueurs », et qu’il assure que ce qui l’intéresse, « c’est former des hommes avant toute chose. » Mais en dépit de ces différents éléments, l’ancien attaquant, 39 ans, devrait être rapidement amené à prendre en main une équipe pro. Déjà pressenti pour prendre la succession de Massimiliano Allegri, il avait également été sollicité cet hiver par le promu Sassuolo.

« Le Milan ne voulait pas et pour moi, le discours était fermé. Le Milan m’a tout donné. Je n’irai jamais à son encontre », a-t-il sobrement commenté sur le sujet. Mais ce refus ne masque pour autant pas ses intentions. « J’ai accepté un plan de travail : un an avec les Allievi, deux avec la Primavera. Face à un projet important, si le Milan est d’accord, je le prendrai en considération. Autrement, je respecte ce plan. Le Milan aussi, a à cœur de me voir grandir professionnellement. » Inzaghi ne s’en cache donc pas, il pourrait, devant la présentation d’un beau projet, quitter le cocon milanais dès cet été.

Et quant à un éventuel début en Serie A, les échecs récents de jeunes entraîneurs (Mangia, Ferrara, Stramaccioni, Liverani ou encore Gattuso) ne l’effraient pas plus que ça. « Quand je suis convaincu d’une chose je la fais, sans faire attention aux autres. Je n’ai peur de rien. Je sais que tôt ou tard, je quitterai mes jeunes, mais aujourd’hui, je ne veux pas imaginer quand. » Les clubs en recherche de techniciens auront certainement pris notes de ces indications.