Mourinho, Capello, Balotelli, Cassano : les secrets de carrière d’Ibra

«Moi, Ibra». Voilà en toute simplicité le titre de l'autobiographie de Zlatan Ibrahimovic (30 ans). Un livre qui a déjà fait beaucoup de bruit, notamment en Espagne, après les déclarations de l'attaquant du Milan AC sur son passage compliqué au FC Barcelone. Pour autant, l'international suédois parle de bien d'autres choses dans son ouvrage, remerciant les hommes importants qui ont jalonné sa carrière. Dans les colonnes de La Gazzetta dello Sport, Ibra en a évoqué certains, à commencer par son agent Mino Raiola.

«Il ne pensait pas à gagner de l'argent sur mon dos. Il m'amenait les petits plats préparés de sa mère, m'appelait en permanence pour prendre de mes nouvelles... À un ami sincère comme lui, je donne tout», a-t-il indiqué, édulcorant ainsi l'image souvent écornée du représentant. C'est ensuite sa relation avec Fabio Capello que le buteur a évoqué. «Il m'a transformé en joueur qui ne joue que pour marquer. (...) Il m'a fait regarder la cassette des buts de Van Basten. (...) Il m'a fait rester plus près de la surface de réparation adverse. (...) Des leçons importantes», a-t-il confié.

Un autre entraîneur l'a profondément marqué au cours de sa carrière : José Mourinho. «Il m'a conquis avec des sms. Il n'était pas encore arrivé à l'Inter Milan et je jouais un match en sélection, et à la fin de la rencontre, je reçois : "Bravo". Je n'ai jamais vu un entraîneur qui envoie autant de textos. Il prenait souvent des nouvelles de ma famille, il me portait des attentions. J'en ai besoin. Pour Mourinho, j'aurai tout fait. (...) Quelle joie de le voir célébrer un but en sautant devant son banc de touche», a-t-il avoué avant d'évoquer certains joueurs, lançant pour commencer un hommage appuyé à son compère en rossonero Antonio Cassano.

«Antonio a des qualités merveilleuses. Il me plaît et avec lui, nous sommes devenus une équipe encore meilleure», a-t-il déclaré, ajoutant même que Mario Balotelli ne serait pas le plus indiqué pour le remplacer. «À Milan ? Il n'y a pas la place pour lui. (...) Avec Mario nous serions 5 et il y en aurait 3 sur le banc. Il faut un attaquant pour remplacer Cassano mais ça ne peut pas être Balo», a-t-il conclu. Et si c'était ça, faire et défaire les mercatos en devenant directeur sportif d'un club, l'avenir pour Ibra ? Cela nous promettrait encore de belles phrases-chocs...