Naples, l'OL, le PSG, l'OM : les vérités de Réveillère sur ses derniers mercatos

Par Alexis Pereira
2 min.
SSC Naples @Maxppp

Au cours d'un long entretien accordé à L’Équipe, Anthony Réveillère est revenu sur ses derniers mercatos très agités.

Il a quitté l'Olympique Lyonnais l'été dernier après dix ans de bons et loyaux services. «Ce n'était pas une question d'argent. Je voulais passer à autre chose», a confié Anthony Réveillère (34 ans) dans les colonnes de L’Équipe. Il aurait d'ailleurs déjà pu partir un an plus tôt, à l'été 2012, pour prendre la direction du Paris SG. «J'aurais bien aimé ajouter des lignes à mon palmarès et jouer avec Beckham, la rock star. Au lieu de ça, j'ai pris un billet de train et je suis rentré à Lyon avec la rage. Mon échange avec Milan Bisevac ne s'est pas fait à cause de l'autre genou (le droit) comme ils ont dit alors. C'était bidon. La visite médicale à Naples a mis les points sur les "i". On ne peut plus me saouler avec mes genoux. Ils sont costauds», a-t-il raconté.

La suite après cette publicité

Aujourd'hui à Naples, le latéral polyvalent savoure. «Après avoir été contacté par un agent italien sur Twitter, j'ai tout de suite eu Benitez au téléphone. (...) Parler à l'entraîneur est important dans les négociations. Elles n'ont d'ailleurs pas traîné. Il m'a dit : "J'ai pensé à toi car j'apprécie ta polyvalence". (...) Benitez m'offrait de rechausser les crampons. Je ne pouvais qu'accepter, sans imposer mon choix», a-t-il confié avant de poursuivre. «Je ne m'attendais à rien en arrivant ici. C'était mieux ainsi. Je me suis tout de suite senti bien au milieu de ces gens très chaleureux et serviables. Ça ne s'explique pas. (...) Naples s'est donné les moyens de mener un bon projet. J'aimerais continuer à en être», a confié l'international tricolore (20 sélections, 1 but), qui, avant de s'engager en Italie, était tout proche de l'Olympique de Marseille.

À lire Racisme : Juan Jesus prêt à aller au pénal contre Francesco Acerbi

«Mais ça ne s'est pas fait. À la différence de Thauvin, je n'ai pas voulu signer dans les dernières heures du mercato. Comme j'étais libre, je pouvais signer après la clôture. J'ai joué la montre. (...) En fait, la liste des joueurs inscrits en Ligue des Champions avait déjà été envoyée à l'UEFA. Quand on l'a appris, le club et moi nous sommes retrouvés désarmés. J'ai alors dit à Vincent Labrune : "Si je viens, ce n'est pas pour regarder les matches sur le banc mais pour jouer". Cette histoire de liste a forcément changé la donne. (...) Quand ça devient trop compliqué, ce n'est pas bon. Je crois en ma bonne étoile. Si quelque chose ne se réalise pas, c'est qu'autre chose de meilleur m'attend. C'est ce qui s'est passé», a-t-il conclu. Sans aucun regret, Anthony Réveillère savoure son rebond à Naples. Tant pis pour le reste...

Plus d'infos sur...

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité