Paolo De Ceglie raconte ses déboires à la Juventus et à l’OM

À l'Olympique de Marseille, on se ne souviendra pas vraiment de Paolo De Ceglie pour ses performances sur le terrain, ou alors on se moquera de sa lenteur et de ses actions défensives ratées. À la Juventus, il ne s'est jamais fait de place non plus. Dans un long entretien accordé à TMW, le latéral gauche transalpin est revenu sur ses moments difficiles. « L'été n'a pas été simple, j'ai d'ailleurs dû organiser mes entraînements seul. Fin juillet, j'ai commencé la préparation avec mon club, la CGC Aoste, et ainsi, j'ai pu jouer un match amical par semaine », a-t-il avancé en guise d'introduction.

Depuis le début de sa carrière en 2006, Paolo de Ceglie a surtout été un joueur de la Juventus. Mais la Vieille Dame l'a surtout beaucoup prêté (Sienne, Genoa, Parme, OM) jusqu'au point où cet été, il a fini libre. « L'été dernier, je me suis présenté à la reprise et on m'a dit que je ne pouvais pas m'entraîner avec le groupe professionnel. Il s'est passé plusieurs choses, j'ai finalement commencé à m'entraîner avec la Primavera, ce n'était pas simple. Prisonnier de mon contrat ? Peut-être, mais il n'y a pas que ça. Il y a eu divers facteurs qui ont contribué à mon exclusion. Tu te retrouves dans une situation spéciale du jour au lendemain sans connaître le motif réel. Honnêtement, ce qui m'est arrivé la saison passée, je ne le souhaite à aucun joueur professionnel. (...) J'ai essayé d'apporter ma pierre à l'édifice tant qu'on me l'a permis, puis les choses ont changé. Mais je me répète : la Juve appartient maintenant au passé. Je sais que j'ai les cartes en main pour rebondir », poursuit-il.

« Ressasser le passé ne sert à rien »

Son passage à l'Olympique de Marseille n'a pas été exceptionnel pourtant, l'Italien n'en veut pas vraiment au club phocéen. « À l'OM, lors de la saison 2015-2016, il n'a pas vraiment eu sa chance. Il faut dire que la situation du club phocéen n'était pas vraiment idéale pour un joueur qui cherche à se relancer. Mon bilan à l'OM ? Bon et mauvais. J'ai rejoint Marseille lorsque le club était en vente. Au début, avec Marcelo Bielsa sur le banc, j'avais ma chance. Avec le changement d'entraîneur (Michel) , tout a changé. J'étais prêté et l'OM a donné la priorité à ses joueurs », s'est-il ainsi rappelé, pas rancunier.

À trente ans, il pense à l'avenir et sait déjà ce qu'il veut. Il devrait, s'il trouve son point de jute rencontre son club formateur. « Ressasser le passé ne sert à rien. Maintenant, j'attends mon heure. Je veux retrouver la Serie A, c'est mon championnat. Mais j'écoute tout le monde et je n'écarte pas une aventure à l'étranger. (...) Je suis à 100%. Bien sûr, je n'ai pas le rythme d'un match de Serie A dans les jambes, mais j'ai déjà traversé des moments plus difficiles que celui-ci. Je m'entraîne et je continuerai à le faire », a-t-il enfin conclu. Revanchard.