Acheté pour 1 €, Parme continue sa descente aux enfers

Par Alexandre Pauwels
2 min.
Parme @Maxppp

Les malheurs de Parme se poursuivent. En marge de la date fatidique qui pourrait bien sceller leur faillite, les Ducali ont une nouvelle fois changé de main.

Il semble ne pas y avoir de fin aux souffrances de Parme. Le club crociato, lanterne rouge de Serie A avec seulement 9 points acquis en 21 journées, est encore miné par l'instabilité en interne. Hier, sa vente pour la modique somme d'un euro a été rendue officielle, à peine deux mois après une cession du même ordre. Après le retrait du président du retour au premier plan parmesan, Tommaso Ghirardi, le pétrolier albanais Rezart Taçi avait acquis le club et s'était engagé à régler les dettes et salaires impayés – depuis 6 à 7 mois selon les retours de divers joueurs. Mais face à « une situation financière différente de celle présentée », le néo-board n'a pu résoudre aucun souci et s'est retiré.

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Le 6 février, la première figure du nouveau Parme, l'entrepreneur dans le secteur de la papeterie Fiorenzo Alborghetti, était intronisé. Trois jours plus tard, on connaissait l'identité du nouveau patron, Giampietro Manenti. Administrateur délégué de Mapi Group, société de services dont le siège est basé en Slovénie, et proche du colosse russe Gazprom. A priori, le groupe d'investisseurs tous horizons a les moyens de relever Parme. Mais il va devoir faire face à « une course contre la montre », comme l'a annoncé le néo-président lors de son intronisation ce lundi.

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De fait, le club a jusqu'au 16 février pour régler les impôts Iva et Irpef, et surtout les salaires impayés, sans quoi les joueurs seront libres de partir, précipitant ainsi la mise en demeure du club. « Nous paierons tout. La rencontre avec les joueurs m'est apparue positive : ils n'ont pas demandé les salaires, mais la résolution de la situation. Ce sera notre tâche de respecter les délais. Ce ne sera pas simple, mais nous essaierons de tout régler avant le 16 février », a poursuivi Manenti, qui a déjà convoqué deux assemblées générales pour définir le nouveau conseil d'administration. Plus que le maintien dans l'élite italienne, dont un tournant se situe ce mercredi avec la réception d'un concurrent tel que le Chievo, l'avenir de Parme se jouera ailleurs, et bien avant le terme de la campagne. Le compte à rebours est lancé.

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