Rudi Garcia revient sur son arrivée à Rome, encense le LOSC et évoque Eden Hazard

Par La Rédaction FM
2 min.
AS Rome Rudi Garcia @Maxppp

Arrivé cet été depuis Lille dans la ville éternelle, Rudi Garcia s'épanouit aux commandes de l'AS Roma. Le technicien n'en oublie pas le LOSC et Eden Hazard, aux sujets desquels il ne tarit pas d'éloges.

C'est au lendemain d'une cuisante élimination face à Naples (3-0) en demi-finale retour de la Coupe d'Italie que Rudi Garcia s'est longtemps exprimé au micro de RMC. L'entraîneur français a tout d'abord rappelé les dessous de sa signature à Rome : «Tout était ouvert. Je pouvais continuer à Lille où il me restait une année de contrat, même si je sentais que j'étais en fin de cycle. Une année sabbatique pouvait me régénérer. J'ai reçu des propositions de l’étranger mais pas assez fiables. Quand la Roma m'a contacté, j'ai étudié.»

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Avant de foncer, non sans une certaine appréhension : «Problème majeur, la langue. Je ne parlais pas un mot d'italien. La situation était difficile en arrivant, il y avait des policiers devant le centre d'entraînement, il y avait un certain désamour des tifosi. Il a fallu retrouver le jeu et se renforcer sur le plan psychologique. J'ai un groupe fantastique. Des hommes géniaux mais aussi des joueurs de haut niveau.» Au delà du club de la Louve, c'est l’Italie et la Serie A qu'il a adoptées, et réciproquement : «C'est un championnat que je découvre. Il y a une passion incroyable en Italie pour le football, et encore plus à Rome. Ce n'est pas une passion, c'est une religion. Je suis content de vivre ça de l'intérieur. [...] Je suis dans un club de haut niveau, la ville et le temps sont sublimes aussi. »

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Lille et Hazard toujours dans le viseur

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Ce qui n'empêche pas l'ancien technicien nordiste de garder le LOSC dans son cœur, et d'en louer plusieurs aspects qu'il n'a pas oubliés. Et notamment les installations : «Quand on sort de Lille, c'est très compliqué de trouvé aussi bien.» Sans parler des dirigeants, pour lesquels il garde respect et affection : «Seydoux (président) et Paquet (directeur général adjoint) ont souvent eu l'intelligence de laisser entre guillemets les professionnels chacun s'occuper de leurs domaines. J'ai beaucoup collaboré avec Frédéric Paquet, c'est un manager hors paire, j'ai beaucoup appris avec lui.» Avant de garder quelques mots pour Eden Hazard dont il loue les qualités : «Il est en train de tout exploser, il a un talent fou. Il est très efficace, c'est ce qu'on lui demande. [...] Ballon d'Or un jour ? Il en a la possibilité, pour ça il faudra être décisif et gagner des trophées. Il pourra le faire à Chelsea. Eden a beaucoup changé sur le plan athlétique à Lille, aujourd'hui il a une puissance impressionnante, c'est ce qui fait la différence au haut-niveau.» Pour l'avoir longtemps coaché, le technicien romain en sait quelque chose.

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