Silvio Berlusconi fixe ses conditions pour la vente du Milan AC

Par Rodolphe Koller
1 min.
Milan @Maxppp

Silvio Berlusconi a de nouveau brandi le spectre de la vente du Milan AC, en soufflant le choix et le froid quant à ses réelles intentions.

C'est un véritable serpent de mer. Le Milan AC perd chroniquement de l'argent, les résultats ne sont plus ceux des années 90 et 2000, les joueurs non plus, San Siro sonne bien creux quand il ne gronde pas : le club a besoin de changement. Tout a été essayé jusqu'à présent ; tenter des coups sur le marché des transferts, nommer de nouveaux techniciens... Mais rien n'y fait. Le Milan AC n'est plus que l'ombre de lui-même.

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Propriétaire du club depuis 1986, Silvio Berlusconi a tantôt utilisé l'argument d'une vente du club, comme une menace ou au contraire une perspective d'avenir et de renouveau pour le club rossonero. Sauf que, en ce qui concerne le Thaïlandais M. Bee, les négociations patinent, et l'ancien président italien de souhaiter le meilleur prix possible ainsi qu'un repreneur sérieux pour son club. Cette fois, c'est avec le président chinois, Xi Jinping, que des discussions ont eu lieu d'après la Gazzetta dello Sport.

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L’occasion de rétablir certaines vérités et de poser ses conditions : «Je ne sais pas quelle tournure vont prendre les événements. Il reste encore des choses à préparer. Mais je n'ai ni la volonté, ni l'intention, ni le besoin de vendre le Milan. [...] Xi a beaucoup de respect pour le football italien et pour Milan. Ce n'est pas un mystère que le marque Milan AC fonctionne bien en Chine.» Puis de nuancer : «Si ni moi-même, ni ma famille ne nous en sortons pas, il sera alors crucial de trouver des investisseurs capables de contribuer à la renaissance du Milan.» Que le repreneur soit chinois ou thaïlandais.

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