L'AC Milan, avec Adriano Galliani en chef d'orchestre, a une nouvelle fois réalisé un joli mercato sur le papier, sans trop avoir à mettre la main au portefeuille.
«Le mercato de l'AC Milan ? Excellent. Nous avons une grande attaque». Filippo Inzaghi, présent au forum des coaches organisé par l'UEFA à Nyon, en Suisse, est un entraîneur heureux. Sa direction lui a donné les moyens cet été de réaliser une belle saison, après une bien triste huitième place l'an passé... Adriano Galliani, responsable, entre autres, du recrutement du club lombard, n'a pas chômé pour réaliser un mercato séduisant sur le papier. Mais là ou le Manchester United a décidé d'investir massivement (près de 200 M€), il a quant à lui réussi de jolis coups sans trop mettre la main à la poche.
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Des nombreuses recrues estivales, avec les seuls Giacomo Bonaventura, Adil Rami, Michelangelo Albertazzi et Michael Agazzi qui auront nécessité des indemnités de transferts, environ 15 M€ à eux quatre. Pour le reste, le dirigeant milanais a rivalisé d'ingéniosité pour récupérer des valeurs sûres du football européen, en prêts (Marco van Ginkel, Fernando Torres pour deux ans, Pablo Armero) ou libres (Jérémy Ménez, Alex, Diego Lopez). La mésaventure Jonathan Biabiany, finalement bloqué par Parme à cause du refus de Cristian Zaccardo de servir de monnaie d'échange, ne suffit pas à entacher ce bilan.
Des recrues prometteuses, des départs censés et bien maîtrisés
«Quand les choses ne vont pas très bien pendant une saison, il faut faire quelque chose pour rebondir», a confié Galliani lors de la présentation officielle de Torres. Cette marge de manœuvre lui a notamment été autorisée par la bonne gestion des départs. Si sportivement, Kaka, Robinho et Mario Balotelli représentaient des atouts pour les Rossoneri, ils percevaient de gros salaires qui plombaient les finances (celui de Philippe Mexès pose encore problème). Leurs transferts, surtout celui de Super Mario, pour près de 20 M€ à Liverpool, peuvent donc être jugées comme de belles affaires. Seule ombre au tableau : l'opération Bryan Cristante (19 ans).
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Le public de San Siro, qui ne s'est pas ému des départs de Kevin Constant (Trabzonspor) et Alessandro Matri (Genoa), a mal vécu le fait de voir l'un des plus grands espoirs du club cédé à Benfica en fin de marché, et ce, malgré un joli chèque de 6 M€. Qu'importe, l'idée générale en Italie est que le Milan a réussi un joli marché des transferts. La Gazzetta dello Sport lui a même attribué un 7/10, deuxième meilleure note en Serie A. Super Pippo devra néanmoins rapidement obtenir des résultats pour valider les belles opérations réalisées par son board.
L'ancien attaquant et ses hommes ont très bien démarré en Serie A avec une victoire plutôt convaincante sur la Lazio Rome (3-1). Une victoire synonyme de fauteuil de leader provisoire. Si l'objectif déclaré n'est pas forcément le titre, l'AC Milan, qui a choisi une stratégie à l'extrême opposé de celle de Manchester United (auteur lui aussi d'un dernier exercice catastrophique), devra tenir bon pour retrouver la Ligue des Champions la saison prochaine et prouver qu'on peut atteindre les sommets sans forcément dépenser des sommes folles sur le marché.
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Deux onze possibles pour l'AC Milan :
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