Sollicité par les plus grands d'Europe, Monchi a débarqué en début de saison à l'AS Roma. Considéré comme l'un des meilleurs directeurs sportifs du monde, l'Espagnol était censé faire passer un cap à la Louve. Aujourd'hui, le bilan est contrasté.
Lorsqu'il a annoncé son intention de quitter Séville, Monchi avait mis en alerte bon nombre de clubs à la recherche d'un directeur sportif de renom. Faiseur de miracles sur les bords du Guadalquivir, le dirigeant espagnol, qui était annoncé dans le viseur du PSG, avait finalement choisi de rejoindre l'AS Roma. Habitué à jouer les seconds rôles en Serie A, le club giallorosso espérait profiter des talents de Monchi pour monter une équipe capable de lutter pour le titre.
La suite après cette publicité
Au final, la Roma est, pour le moment, cinquième de son championnat et bon nombre de recrues estivales ont déçu (Maxime Gonalons, Patrik Schick, Bruno Peres, Grégoire Defrel entre autres). Sans oublier le Mexicain Hector Moreno qui, lui, est déjà parti (à la Real Sociedad). Un bilan peu flatteur donc pour Monchi, qui n'a attiré que l'Argentin Jonathan Silva (23 ans, prêté par le Sporting CP avec option d'achat). Dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport, ce dernier n'a d'ailleurs pas cherché à fuir ses responsabilités, déçu lui aussi par le rendement actuel des hommes d'Eusebio Di Francesco.
Monchi plaide coupable
«Nous avons fait le mercato dont le club avait besoin. Bien sûr, on aurait pu faire mieux, mais c'est la ligne de conduite que nous devions avoir. Je suis sûr que je dois faire mieux. Personne ne peut être satisfait d'une cinquième place au classement. Nous ne devons pas chercher des coupables, mais trouver des solutions. Le premier responsable, c'est moi. J'ai construit cette équipe», a-t-il déclaré avant d'appeler à un grand déballage en interne pour tenter de rectifier le tir vis-à-vis des tifosi giallorossi.
La suite après cette publicité
«Je crois que regarder en arrière n'aide pas. Je dois travailler pour construire une Roma plus proche de ce que les suppporters veulent. Aujourd'hui nous en sommes loin, mais il faut rester tranquille et travailler plus. C'est le moment de mettre sur la table tout ce que chacun garde au fond de soi et comprendre que les supporters sont mécontents. Ce club a un niveau d'organisation très élevé. Il faut avoir la même chose sur le plan sportif. Je ne cherche aucun alibi et j'assume cette responsabilité. Mais le travail d'un directeur sportif n'est pas seulement pour le présent». Reste maintenant à savoir si les tifosi sauront faire preuve de patience.
La suite après cette publicité
Fil info
La suite après cette publicité
