C’est officiel depuis déjà quelques jours, Paulo Dybala sera un joueur de la Juventus à compter de la saison prochaine. L’attaquant argentin, qui aurait pu s’envoler pour une autre destination, a aujourd’hui expliqué pourquoi il avait choisi le club turinois.
Le mercato estival n’a pas encore débuté, que deux gros transferts ont déjà été bouclés. Celui de Memphis Depay à Manchester United, et celui de Paulo Dybala à la Juventus. Auteur d’une remarquable saison à Palerme – 13 buts et 10 passes décisives en 33 matches de Serie A –, ce dernier a poussé la Vieille Dame à débourser près de 40 M€ pour s’octroyer ses services. La Vieille Dame, et pas que. Comme l’avait déclaré le président sicilien Maurizio Zamparini peu après l’officialisation de l’opération, « l’Inter et le Milan auraient déboursé la même somme » pour Dybala, « qui a donc préféré la Juve ».
Pourquoi le Piémont plutôt que la Lombardie, alors ? Le jeune attaquant s’en est expliqué aujourd’hui auprès de Sky Italia. « La Juventus est le club qui m’a le plus voulu. Ils ont fait un gros effort pour me prendre et c’est pour cela que j’ai fait ce choix ». Le positionnement rapide de la Vieille Dame et sa cour assidue ont donc payé. Ça, et l’argument d’un projet ambitieux qui n’a pas manqué de séduire le joueur. « C’est une grande équipe, qui veut toujours gagner. Moi aussi je joue toujours pour gagner et avec eux j’espère obtenir de grandes victoires », poursuit-il dans cette même interview.
La concurrence qui l’attend à Turin est donc loin de l’effrayer, comme son étiquette de “joueur payé très cher”, contre laquelle il avait déjà dû lutter à son arrivée en Italie. « J’ai fait ce choix parce que je sais que je peux jouer à la Juve, je veux lutter comme j’ai toujours fait pour gagner ma place. (…) Quand je suis arrivé en Italie tout le monde parlait de mon prix d’achat. Avec le temps, j’ai pu faire voir que je pouvais répéter mes performances argentines. Ce sera la même chose maintenant. Certains diront que la Juve m’a payé trop cher, mais je chercherai tranquillement à rendre la confiance qui m'a été attribuée », a-t-il conclu. À lui de jouer, désormais.
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