Quatre stars du Calcio mis au placard par les clubs italiens

Par Sébastien DENIS
2 min.
Juventus FC Amauri Carvalho de Oliveira @Maxppp

Si la mise à l’écart de Peguy Luyindula fait beaucoup parler en France, que dire de ces quatre internationaux italiens qui vont subir le même sort que l’attaquant parisien. Une nouvelle preuve de la toute-puissance du foot business au détriment de ce bon vieil amour du maillot.

La Serie A vit l’une des pires périodes de son histoire. En difficulté sportivement, les grosses écuries italiennes ont vu de nombreuses stars quitter la botte (Eto’o, Pastore, Alexis Sanchez, notamment) et n’ont guère fait le poids sur le marché des transferts européens. De plus, l’absence de compétitivité des clubs italiens va lui coûter la quatrième place qualificative pour la Ligue des Champions la saison prochaine, déjà promise à l’Allemagne. Alors quand quatre internationaux italiens font banquette et risquent d’être mis au placard pour le reste de la saison, on peut clairement se demander où va le Calcio.

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En effet, Vincenzo Iaquinta, Marco Borriello, Amauri et Fabio Grosso ont la même particularité. Ils ont entre 29 et 33 ans, sont tous internationaux italiens, évoluent dans de grands clubs, mais sont considérés comme ‘’has been’’ par leurs entraîneurs et de fait, mis au placard. Malheureusement pour la Juventus Turin et l’AS Roma, ces quatre joueurs qui totalisent à eux quatre 96 sélections n’ont pas trouvé preneur. Ce n’est pas la faute d’avoir essayé, et jusqu’au dernier moment les deux cadors de Serie A ont espéré pouvoir se délester de ces joueurs payés à prix d’or, notamment en France où Amauri a été proposé à l’OM, Iaquinta a été offert à Bordeaux et à Saint-Etienne, tandis que le PSG était fort intéressé par Borriello.

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Aujourd’hui, l’avenir s’annonce sombre pour ces cadres de Serie A. A moins d’aller rejoindre le Moyen-Orient ou encore la Grèce, ils devraient continuer à se morfondre sur le banc de touche ou pire en équipe réserve. La Juventus et la Roma payent une mauvaise gestion de leur effectif et une politique de recrutement parfois obscure. Ces erreurs plombent les finances de ces clubs déjà en difficulté ces dernières saisons. Quant aux joueurs, qui ont pour la plupart leur carrière derrière eux, passer six mois sur le banc grassement payés n’a pas l’air de les déranger. Une situation qui tend à se développer dans le football moderne où l’argent l’emporte souvent sur le sportif.

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