Yann M’Vila lance l’opération reconquête et justifie le choix Inter

Par La Rédaction FM
2 min.
Inter Milan Yann Gérard M'Vila @Maxppp

Présenté à la presse en tant que nouveau joueur de l’Inter Milan, Yann M’Vila a justifié son choix de carrière et affiché ses nouvelles ambitions. Pas de doute, le milieu de terrain français veut retrouver le devant de la scène.

Voilà bien longtemps, que Yann M’Vila n’avait plus parlé à la presse. Mais le milieu de terrain français, sorti de son exil russe au Rubin Kazan pour rejoindre l’Inter, s’est offert un retour au premier plan qui s’accompagne des explications d’usage. Présenté aujourd’hui à la presse, le néo-nerazzurro a donc été amené à justifier ce désir de come-back vers un championnat majeur. Un choix motivé par le désir de gagner des titres plutôt que de l’argent. Selon ses dires, M’Vila aurait bien pu poursuivre l’aventure en Russie, où, alors que sa situation était devenue précaire au Rubin, le Dinamo Moscou s’était manifesté concrètement.

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« Il est vrai que j’ai renoncé à de l’argent pour venir dans ce club. Mais il n’y a pas que l’argent qui est important, il y a aussi le projet sportif. J’aime jouer au football, j’ai 24 ans maintenant et le temps est venu pour moi de gagner. » Pourquoi l’Italie et l’Inter, dans ce cas ? Pour un parallèle évident avec sa situation personnelle : « J’ai choisi l’Inter parce que c’est un club très important, qui veut retrouver les sommets. Comme moi ». Lui aussi était un joueur important, désigné très tôt grand espoir du football tricolore et membre inamovible des Bleus sous Laurent Blanc. Lui aussi, aspire à retrouver le plus haut niveau après son expérience purgatoire en Russie.

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« Le moment où j'ai quitté la France constitue une période tourmentée, j'ai fait quelques erreurs en dehors des terrains qui m'ont conduit en Russie. Maintenant, je suis à l'Inter pour me remettre en jeu », a-t-il poursuivi auprès de Sky Sport. M'Vila n'a de ce fait, pas pu échapper à l'inévitable question portant sur sa réputation de joueur à problèmes. C'est ainsi qu'il a balayé l’image du bad boy qui lui est allouée depuis la France. « Si je suis un bad boy ? Ce sont les dires des journalistes français. Non, je ne le suis pas. » L’Inter a parié là-dessus. Au milieu de terrain, de prouver qu’il a désormais et la mentalité, et ce niveau qui lui permettront de véritablement percer.

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