Jérémy Ménez explique les échecs répétés de la génération 87

Par Maxime Barbaud
2 min.
Antalyaspor Jérémy Ménez @Maxppp

Désormais joueur d'Antalyaspor aux côtés de Samir Nasri, Jérémy Ménez est revenu sur la génération 87. Il a expliqué les raisons qui les ont empêchés de devenir les meilleurs joueurs, eux qui étaient considérés comme les plus grands espoirs de leur temps.

La fameuse génération 87 aura fait couler beaucoup d'encre et n'est sans doute pas prête à sécher les plumes. Champions d'Europe U17 en 2004 en battant en finale l'Espagne de Cesc Fabregas et Gerard Piqué, les Benzema, Nasri, Ben Arfa et Ménez devaient faire de la planète football leur chose pour les dix prochaines années. Mais plus d'une décennie après, force est de constater que les jeunes pousses n'ont pas vraiment répondu aux attentes, excepté Benzema, joueur cadre du Real Madrid depuis 2009.

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Transféré cet été de Bordeaux, où il aura passé une saison compliquée, à Antalyaspor, Jérémy Ménez commence seulement à se montrer sur les pelouses, la faute à une blessure. Pour Canal Plus Sport, l'ailier a évoqué sa nouvelle aventure et notamment comment il a fait venir son ami de la génération 87, Samir Nasri. «J'en ai parlé avec le Président et le Directeur sportif. J'ai eu Samir presque tous les jours au téléphone, et ça s'est fait. Je suis super content, on se connait depuis 15 ans, aujourd'hui on évolue ensemble et ça fait plaisir.»

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Ménez ne regrette rien

Actif dans le recrutement de l'ancien joueur de Manchester City et d'Arsenal, Ménez a aussi tenté le coup pour Ben Arfa, lui qui est barré au PSG. Sa demande n'a pas eu le même écho auprès de ses dirigeants. «Ben Arfa ? J'en ai parlé avec le Président, mais il n'était pas trop intéressé. C'est dommage, ça aurait été marrant qu'il vienne aussi.» Ménez, Nasri, Ben Arfa, eux qui étaient promis à une brillante carrière sont maintenant et depuis longtemps des espoirs déchus. Le natif de Longjumeau a d'ailleurs une petite explication sur ces échecs.

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«Je pense qu'on nous a tiré dessus trop facilement, à chaque erreur. Aujourd'hui je vois des choses pires que ce qu'on a fait, et ça passe à côté. Tout le monde ferme les yeux. (...) Il y a eu des conséquences, mais c'est comme ça. On ne peut en vouloir qu'à nous même, la vérité est là. Il y a aujourd'hui une belle génération, ils sont super forts et ils ont tout pour tout gagner. Ce qui nous a joué des tours, à nous, c'est un peu nos caractères. Ça m'a l'air d'être des jeunes qui ont les pieds sur terre, tranquilles. Déjà c'est bien.» Beau joueur, il a visiblement mis l'équipe de France de côté pour encourager les nouveaux jeunes talents français. Dembélé, Mbappé and co sont prévenus.

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