Kader Keita, Nonda, Cana : Galatasaray dresse le bilan de ses derniers mercatos

Par Alexis Pereira
2 min.
Lazio Lorik Agim Cana @Maxppp

Alors que la fin de l’année approche, le président de Galatasaray Adnan Polat a passé au crible les mercatos du club stambouliote en 2010. Des départs de Shabani Nonda à celui de Kader Keita en passant par les arrivées de Lorik Cana et Juan Pablo Pino, le dirigeant turc donne son sentiment sans concession. Morceaux choisis.

L’année 2010 est à oublier au plus vite pour Galatasaray. Troisième de Süper Lig la saison passée, les Stambouliotes pointent aujourd’hui à une catastrophique dixième place après quatorze journées. Une situation délicate que de nombreux observateurs turcs imputent aux erreurs de casting lors des derniers mercatos. Histoire de répondre à ces polémiques, le président du club Adnan Polat a dressé, au cours d’une interview relayée par le média Lig TV, le bilan de quelques-uns des transferts de l’année 2010.

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Il a commencé par pointer du doigt les défaillances du système de recrutement, en expliquant la résiliation du contrat de Shabani Nonda l’hiver dernier. « C’était soit Kewell soit Nonda. Shabani avait des soucis avec le staff. Rijkaard nous a dit qu’il fallait s’en séparer. Nous nous sommes assis à une table, nous avons discuté et Nonda est parti », a-t-il raconté. Frank Rijkaard, coach néerlandais récemment remplacé par Gheorge Hagi, n’est pas le seul à en prendre pour son grade.

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Kader Keita, acheté à l’Olympique Lyonnais pour 8M€ et revendu cet été à Al-Sadd, est considéré comme un flop. « Nous avons recruté de nombreux joueurs. Mais j’ai particulièrement été déçu par Lincoln et Keita. Je fondais beaucoup d’espoirs dans la venue de Keita, mais il était trop indiscipliné. (…) Rijkaard et son staff m’ont dit que nous devions le vendre », a-t-il lancé, perpétuant ainsi la mauvaise réputation que l’Ivoirien s’était forgée du côté de Gerland.

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Après les échecs, le dirigeant a ensuite distribué les bons points. « Lorik Cana et Juan Pablo Pino ont livré des prestations satisfaisantes », a-t-il confié. Malgré ces deux réussites, Galatasaray ne parvient pas à redresser la barre. Il lui faudra réaliser une deuxième partie de saison exemplaire pour accrocher au moins une place européenne en fin de saison. Pour ce faire, les pensionnaires du Stade Ali Sami Yen ont mis en place une cellule de recrutement qu’ils espèrent prolifique en bons coups.

« Nous avons mis en place un large réseau de scouts. Nous suivons actuellement des joueurs en Amérique du Nord et du Sud avec près de quinze personnes actives. (…) Taffarel (qui est passé par le club entre 1998 et 2001) surveille le marché brésilien pour nous », a-t-il expliqué. Gheorge Hagi espère que ces recruteurs auront plus de réussite en 2011 qu’en 2010. Le standing de Galatasaray est en jeu…

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