OL : les touchantes confessions de Cris sur son départ

C'est donc cet été que Cris a quitté l'Olympique Lyonnais, pour poser ses valises du côté de Galatasaray. Un nouveau club et une nouvelle atmosphère, que le Policier décortique au micro de beIN Sport : « Ici, c'est le bordel (rires). Si tu as un rendez-vous à 14h, il faut quitter ta maison à 12h30 ! Marquer mon premier but m'a fait du bien pour la confiance. Ça donne confiance aux supporters, ici à domicile ils sont là, ils chantent tout le match, ils sont fanatiques. Ce n'est pas comme en France, où ils sont très gentils. Me mettre sur le banc, c'est le choix du coach. Je respecte, je ne pars pas cet hiver. J'ai un contrat d'un an, je reste jusque-là ».

Pas décidé à partir, l'international auriverde se voit bien boucler la saison dans la cité stambouliote. Mais il ne peut s'en cacher, toutes ses pensées vont pour l'OL, un club qui lui a permis d'écrire les plus belles pages de sa carrière, malgré une relation particulière avec Claude Puel : « Le club venait de faire un doublé, et il a voulu tout changer. C'est un bon entraîneur, mais il était borné, et ça nous a dégoûté un peu de jouer. La première personne à avoir accepté la venue de Rémi Garde, je crois que c'était moi. Les dirigeants sont venus me voir pour me demander si je pensais qu'il pouvait être notre coach, et je leur ai dit que oui, bien sûr ».

Pas rancunier, l'ancien capitaine rhodanien se souvient encore de la tristesse qu'il a pu ressentir à son départ, et se voit bien revenir : « La semaine suivant mon départ, j'ai pleuré tous les jours. Quitter Lyon, voir mes filles me dire que Lyon était leur maison, ça a été vraiment dur. J'avais un contrat d'un an à Lyon, je pensais y finir ma carrière. Le championnat français et Lyon vont toujours rester dans mon cœur. Ce que je regrette, c'est que le président ne m'a pas appelé pour tout m'expliquer, mais j'ai bien compris que le club était en difficulté. Voilà, ne pas me dire les choses en face à face, c'est mon seul regret. Après, s'il y a un boulot ou quelque chose à Lyon, on verra. C'est sûr, à 90% que je je rentre à Lyon ». Encore faut-il que le club lui propose quelque chose.