Süper Lig turque : une ambitieuse politique de recrutement qui tourne au fiasco !

Par Khaled Karouri
2 min.
Fenerbahce SK Mamadou Niang @Maxppp

Depuis quelques mois maintenant, le championnat turc commence à se faire une place au soleil du football européen. Oui mais voilà, s'ils se montrent très actifs sur le marché des transferts, les clubs du Bosphore ne parviennent guère à briller.

Mamadou Niang, Milan Baros, Ricardo Quaresma, Lorik Cana, Guti, Issiar Dia, Simão ou bien encore Harry Kewell... Nombreux sont les joueurs à aller tenter leur chance dans le championnat turc. Depuis plusieurs mois maintenant, le pays d'Hakan Sukur multiplie en effet les recrues plus ou moins clinquantes dans l'espoir de se faire une place de choix sur l'échiquier du football mondial. Et si cette stratégie paye dans la mesure où bien des talents décident de prendre la direction des formations les plus huppées de ce pays, toujours est-il que rares sont les équipes turques à réellement briller.

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D'ailleurs, les résultats en Coupe d'Europe sont des plus désastreux. Qualifié pour la Ligue des Champions, Bursaspor s'est fait éliminer dès la phase de poules, avec seulement un point pris en six matches, pour un total de 3 buts inscrits et 16 encaissés. Pire encore, Fenerbahçe s'est fait sortir lors du tour préliminaire de la Champions' League. Et que dire de Besiktas, balayé dès les huitièmes de finale de la Ligue Europa par le Dynamo Kiev (1-4, 4-0). Bref, c'est simple : aucun club venu de l'ancien empire ottoman n'est encore en lice en Ligue des Champions ou en Ligue Europa.

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Un camouflet en bonne et due forme, qui prouve bien que le championnat turc ne parvient pas à être compétitif sur le Vieux continent. Si les millions alignés par les plus grosses cylindrées attirent donc quelques footballeurs de haut niveau, les résultats ne sont toujours pas à la hauteur des espérances et de l'investissement consenti. Demandez à la direction de Galatasaray ce qu'elle en pense, le club stambouliote n'étant que dixième du championnat aujourd'hui.

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Le tableau est donc pour le moment assez noir pour Fenerbahçe, Besiktas, Galatasaray & co, d'autant que la Super Lig n'attire guère. Si l'arrivée de Djibril Cissé au Panathinaikos a incité les fans français à s'intéresser au football grec, il n'en demeure pas moins vrai que les signatures d'anciennes gloires de la Ligue 1 en Turquie sont loin d'avoir le même effet. Aligner les millions d'euros pour attirer les stars et les regards, tel était le rêve d'un championnat turc méconnu. Mais jusque-là, la mission demeure impossible.

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